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Quel avenir pour le sitcom algérien?
Publié dans L'Expression le 30 - 08 - 2010

«Le succès arrive toujours en privé, l´erreur est toujours commise en public.»
Anonyme "Extrait du site Internet increvables.com"
Comme il fallait s´y attendre, le sitcom Madjnoun Al télévisione avec Farid Rockeur a été supprimé de la grille de Ramadhan en raison de la faiblesse de la qualité du produit. L´ancien porte-voix de Bled Music, Farid Rockeur a raté l´occasion de s´affirmer comme comédien de premier rôle, pour une fois qu´on lui accorde la gest- star. La faiblesse du scénario et de la réalisation et l´absence d´histoire susceptible d´attirer le public a été la grande déconvenue de ce sitcom très décevant. Le producteur de cette série qui a réussi à se faire sélectionné dans cette grille, n´a pas respecté les règles de qualité, imposées par le cahier des charges de l´Entv. Contrairement aux caméras cachées qui lui ont apporté satisfaction, les sitcom, ont été la grosse déception de la direction de l´Entv, qui faute de temps n´a pas pu juger la qualité du produit. Même la fameuse série Aâssab oua aoutar de Constantine n´a pas eu le succès attendu par la direction de l´Entv. Seul Saâd El Gat, s´est affirmé grâce à son humour décalé. Il faut dire que le sitcom est un genre qui s´est installé il y a quelques années seulement, grâce notamment aux professionnels de Constantine, avec justement les auteurs de Aâssab oua outar, puis par Aïssa Story qui ont eu un succès retentissant. Au début des années 2000, un jeune réalisateur algérois a décidé de revenir en Algérie, après une formation en France et tenter l´expérience du sitcom à TF1. C´est ainsi que Nass Mlah City est née. Djaâfar Gassem qui ne connaissait pas les scénaristes à Alger, avait sollicité à l´époque les auteurs des histoires de Aâssab oua aoutar: Rachid Zeghmi, Alaoua Zermani et surtout Hassen Benzerari, qui a quitté définitivement la capitale de l´est pour installer sa carrière artistique à Alger. La première édition de Nass Mlah City en 2005, a été un tel succès qu´elle a réussi à effacer le traditionnel feuilleton dramatique habituel du Ramadhan. Mais avec le temps, Djaâfar Gassem découvre de nouveaux talents, de nouveaux visages et surtout de nouvelles histoires. La majorité des vedettes de la comédie algérienne est passée par cette série: Rachid Zeghmi, Alaoua Zermani, Hassen Benzerari, Nawel Zaâtar, Biyouna, Farid Rockeur, Bassem, Bouakaz et bien sur Souileh. Nass Mlah City a apporté à son réalisateur et à ses comédiens, son lot de prix et de consécrations aux Fennecs d´or. Son arrêt a permis au réalisateur de faire un break et de voir ce que les autres peuvent faire. C´est ainsi qu´est né Immarat Hadj Lakhdar en 2007. La première année a été positive pour Lakhdar Boukhers et son équipe, mais l´année 2008 et 2009 sera pour lui un désastre, avec l´arrivée de la Famille Djemaï du toujours présent Djaâfar Gassem, qui l´effacera du champ médiatique et audiovisuel. Le sitcom algérien est de très bonne qualité technique et parfois thématique quand les moyens lui sont donnés. Il peut facilement s´affirmer dans le Maghreb et même dans certaines régions du Monde arabe. La crise du scénario reste son plus grand handicap. L´année prochaine verra sûrement le retour de Hadj Lakhdar et peut-être de Djaâfar Gassem qui possède plus d´un tour dans son sac audiovisuel.
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