500 bureaux de consulting accompagneront la mise à niveau des entreprises. Le secteur de la petite et moyenne entreprises bénéficiera, parallèlement aux plans d'appui qui sont en cours, d'un programme national de mise à niveau. Ce projet s'adressera particulièrement à la catégorie des PME ayant un effectif inférieur à 20 salariés, et qui ne sont pas éligibles au programme mis en oeuvre. Il sera «soumis pour enrichissement aux partenaires économiques en vue de l'impliquer dans des bonnes conduites de sa mise en application» selon M.Benbada, ministre de la PME et de l'Artisanat, qui intervenait hier à l'occasion de la 36e FIA. Dans son intervention, le ministre a étalé les programmes d'aide destinés à ce secteur. Il citera, à titre d'exemple, le programme Meda concerne 5000 PME, au lieu des 3000 initialement prévues. Dans ce cadre, plus de 57 actions ont été réalisées en matière de diagnostic, de mise à niveau et de formation et 61 actions sont en cours. Pour l'appui à la création et au développement des sociétés financières spécialisées, 11 actions ont été réalisées en matière d'audit, de conseil et de formation sur les 36 que compte ce volet. Afin de favoriser l'implication d'autres partenaires économiques dans la mise en oeuvre de ce programme, qui est doté, pour rappel, d'un fonds de garantie des crédits d'un montant de 20 millions d'euros, d'autres actions ont été entreprises. C'est ainsi que la Confédération algérienne du patronat (CAP) a signé récemment une convention avec l'Unité de gestion de projet (UGP) pour la mise à niveau des entreprises, alors que d'autres organisations patronales suivront très prochainement. Par ailleurs, souligne M.Benbada, en application des dispositions de la loi n° 01-18 du 12 décembre 2001 «mon département prépare la mise en oeuvre des premiers dispositifs de soutien et d'appui aux entreprises». C'est ainsi qu'il saura procéder à la création d'un fonds de garantie de crédits destinés à la PME. Son statut est fixé par le décret exécutif n° 01-18 du 11 novembre 2002. «Actuellement, précise le ministre, nous préparons, avec l'assistance d'un bureau canadien, la mise en place de ce fonds dont le lancement est prévu début 2004.» Le département de M.Benbada prévoit, aussi, la mise en oeuvre de deux projets pilotes: l'un portant sur la création de 14 pépinières d'entreprise et l'autre sur la création de 14 centres de facilitation qui fourniront des appuis dans différents domaines tels que le conseil, l'animation... Par ailleurs, le premier responsable du secteur a précisé que 500 bureaux de consulting accompagneront la mise à niveau de ces entreprises. Selon les données de l'Office national des statistiques (ONS), le secteur privé a contribué, au cours de l'année 2001, à concurrence de 46,94% du PIB hydrocarbures, compris. Hors hydrocarbures, cette contribution représente 77,09%. En valeur absolue, cela représente 1 636 milliards de dinars. Le secteur a réalisé, en 2001, 6,7 milliards de dollars d'importation sur un total de 9,9 milliards, soit une part de l'ordre de 68% des importations globales.