La bactérie à l'origine de la maladie n'est pas encore identifiée L'importation des fruits et légumes est soumise à l'obligation de certificats phytosanitaires. Le ministre de l´Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, s´est exprimé, hier, à Alger, sur les risques de transmission de la bactérie Eceh qu´a connue le continent européen et l´Allemagne en particulier. Rachid Benaïssa a indiqué qu´«il n´y a pas lieu de s´inquiéter car l´Algérie importe très peu de légumes et fruits. En plus de cela, le peu des importations est soumis à l´obligation de la délivrance du certificat phytosanitaire». La bactérie à l´origine de la maladie n´est pas encore identifiée, et les équipes spécialisées dans le domaine sont à pied d´oeuvre pour déterminer l´origine de cette maladie.«Il faut rester vigilant, à commencer par le respect des règles d´hygiène sanitaire», a-t-il ajouté en marge de la rencontre avec la Commission nationale de protection des forêts (Cnpf) au siège du ministère de l´Agriculture et du Développement rural. Ainsi, le peu des importations de produits agricoles importés par le pays est soumis à la délivrance de certificats phytosanitaires par les services concernés. Le ministère de l´Agriculture et du Développement rurale a, par ailleurs, rappelé la nécessité de prendre les mesures adéquates, afin d´éviter cette maladie ravageuse qui reste à identifier. Abordant les mesures préventives prises par son département en matière de lutte contre les feux de forêt, le Dr Benaïssa a mis l´accent sur la responsabilité des citoyens au premier plan. «Les riverains sont les plus proches des abords des feux de forêt pour informer, agir et réagir contre les actes de sabotage à tout moment», a-t-il indiqué. Sans le concours direct des citoyens, quels que soient les moyens qui seront mis en place par les pouvoirs publics et la Protection civile en particulier, pour lutter contre les feux de forêt, ces moyens resteront inefficaces devant l´ampleur et la rapidité des foyers d´incendie qui se propagent dans les zones forestières. D´autre part, des campagnes de sensibilisation, la réhabilitation des postes vigiles dans les zones forestières, l´utilisation des hélicoptères aménagés pour la lutte contre les feux de forêt, la création des comités de riverains, la surveillance des zones forestières à hauts risques, sont parmi les mesures prises. Le dispositif contribue à la lourde tâche de lutter contre les incendies qui ravagent des milliers d´hectares de forêt chaque année. L´année 2011 connaîtra donc, la contribution de 12 secteurs, à l´image de l´éducation nationale, les travaux publics, les affaires religieuses, la jeunesse et des sports et autres secteurs concernés par l´application du programme relevant du Plan national de lutte contre les feux de forêt à travers les 48 wilayas où l´on enregistre chaque année des catastrophes, à l´exception des wilayas du Sud. Le désherbage des abords des routes, le nettoyage des abords des voies ferrées, le renforcement de la vigilance dans les zones concernées sont des actions qui ont étés menées par les pouvoirs publics concernés, afin de limiter les dégâts.