Il est désormais ex-secrétaire général de la FAHB Il faut simplement espérer que la compétition nationale débute réellement au cours de la semaine prochaine. Après la dernière décision prise par le ministère de la Jeunesse et des Sports de démettre de ses fonctions de secrétaire général de la Fédération algérienne de handball (FAHB), en l'occurrence Habib Labane, l'actuel premier responsable de ladite structure fédérale, Djaâfar Aït Mouloud, a exprimé avant-hier soir son mécontentement et sa profonde déception. Ainsi, à la veille d'une mission à l'étranger qu'il devait effectuer à partir d'hier, le président de la Fédération algérienne de handball a organisé au niveau du siège de la FAHB, une rencontre à caractère informel avec plusieurs confrères, afin de donner son point de vue concernant la décision prise par la tutelle, de relever de ses fonctions Habib Labane, cadre du MJS. Selon Djaâfar Aït Mouloud, les motifs invoqués par les services du ministère de la Jeunesse et des Sports, et les griefs qui ont conduit à la mise à l'écart du désormais ex secrétaire général de la FAHB, ne l'ont pas du tout convaincu, pour la simple et bonne raison que Habib Labane a jusqu'ici, toujours bénéficié sans aucun problème de ses bons de sortie à l'étranger. Toujours selon l'actuel premier responsable de la FAHB, si aujourd'hui le ministère de la Jeunesse et des Sports estime qu'il n'a jamais été informé auparavant par la nomination de Habib Labane au niveau d'une instance internationale, comment se fait-il que ce dernier a bénéficié régulièrement de son bon de sortie à l'étranger, via la tutelle, en sa qualité de cadre du secteur. Il est clair que Djaâfar Aït Mouloud tient absolument à défendre son ex-secrétaire général qui l'avait toujours soutenu jusqu'au bout, notamment au cours du long et très regrettable bras de fer qui avait opposé la saison écoulée la FAHB et les clubs qui avaient boycotté le précédent championnat. Pour rappel, tout au long de la dernière compétition nationale de handball messieurs, le GSP Alger, le HC El Biar, et le MC Saïda, avaient tout simplement pris la décision sans précédent de ne pas participer au dernier championnat que la Fédération algérienne de handball avait revu et corrigé à travers une nouvelle formule que les trois clubs sus-cités n'ont jamais cautionnée. Il est vrai que le dernier changement en date du précédent championnat messieurs, avait été décidé au cours d'une réunion du bureau fédéral de la FAHB, et non au terme de la tenue d'une assemblée générale. D'ailleurs, le dernier bras de fer qui a opposé la FAHB et trois principaux ténors du championnat de handball messieurs, a souvent mis dans l'embarras la tutelle, malgré ses multiples tentatives qui sont restées vaines, auprès des deux parties entrées en conflit ouvert au cours de la précédente saison. Le MJS qui a eu le grand mérite de jouer dans le conflit FAHB-GSP-HCEB-MCS, son rôle de médiateur, selon les prérogatives qui lui sont dévolues dans ce type d'affaire, a donc estimé avoir le droit aujourd'hui de mettre fin aux fonctions d'un cadre dépendant de son secteur. Mais d'après Djaâfar Aït Mouloud, à travers cette dernière décision de la tutelle qu'il considère purement et simplement une sanction envers Habib Labane, il s'agirait d'un plan bien orchestré depuis janvier dernier au Maroc, et qui visait depuis longtemps son désormais ex-secrétaire général. Djaâfar Aït Mouloud, dont le mandat en cours à la tête de la FAHB expirera à la fin de cette année, au même titre que tous les autres présidents élus au niveau des autres fédérations sportives, estime aujourd'hui que des opportunistes veulent ainsi à leur tour s'accaparer les rênes de la Fédération algérienne de handball. Il faut simplement espérer que la compétition nationale débute réellement au cours de la semaine prochaine, alors que son coup d'envoi officiel avait été fixé pour hier, mais reporté finalement à la dernière minute, notamment pour permettre à plusieurs clubs de faire face à une situation financière toujours aussi déplorable, et qui ne leur a pas permis d'être prêts le jour J.