Au lendemain du retrait de Hocine Aït Ahmed de la présidence du FFS, les réactions d'anciens cadres du plus vieux parti de l'opposition, ne se sont pas fait attendre. C'est le cas de Samir Bouakouir, ancien secrétaire national à l'information du FFS qui, dans une déclaration rendue publique, hier, a tenu à «saluer le parcours et l'engagement d'un homme politique d'exception au service avant tout de son pays et, précurseur, en qualité de fondateur et premier responsable du FFS, du combat pour la démocratie, des droits de l'homme et la justice sociale». Une décision, qui, ajoute Bouakouir «impose à tous les responsables, anciens ou nouveaux, aux militantes et aux militants d'ouvrer à la préservation du FFS et de son autonomie de décision». Se voulant plutôt conciliant, l'auteur de la déclaration a souhaité que cette annonce «ne soit pas l'occasion d'exhumer des vieux différents, des vieilles rancunes prenant le risque d'offrir le spectacle tant redouté d'un parti qui se déchire après le départ de son leader charismatique». Il estime que «la responsabilité exige d'engager au plus vite une dynamique interne de rassemblement des énergies dispersées du parti». Il ne fait aucun doute, poursuit Bouakouir que «seul le rassemblement et l'unité pour faire franchir au FFS, avec succès la nouvelle épreuve qui s'impose à lui après la décision de Hocine Ait Ahmed». La rencontre nationale des militants et cadres prévue le 5 Janvier 2013 «devra être l'occasion de réaffirmer avec force notre attachement et notre fidélité aux idéaux et valeurs fondateurs et notre refus ferme et résolu de la logique de confiscation du FFS», affirme Bouakouir. «Cette exigence historique et patriotique impose la convergence de toutes les personnalités et forces politiques, syndicales, associatives, entrepreneuriales qui considèrent que le changement démocratique et pacifique devra se construire en dehors et contre le système despotique», conclut-il.