Les travailleurs de cinq résidences, la Pépinière, les 100 Lits, les deux cités U «Berchiche I et II» d'El-Kseur et la résidence «U» de Tharga Ouzemour étaient hier à leur deuxième et dernier jour de grève qui s'inscrit dans le cadre d'un nouveau mouvement de protestation de deux jours sous la houlette de la fédération des syndicats des travailleurs des administrations publiques (Snapap). La grogne continue au niveau des résidences universitaires de la wilaya de Béjaïa. Les travailleurs frondeurs ont réitéré une nouvelle fois leurs revendications liées aux «augmentations salariales de 50%, l'intégration des contractuels et des vacataires, l'intégration des corps communs et des employés des oeuvres universitaires dans le statut de l'enseignement supérieur, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire et le versement des rappels des salaires avec effet rétroactif à compter de janvier 2008, l'octroi des primes de risque, de salissure et de contagion». Le Snapap exige que les conclusions du dialogue mené par dautres syndicats du secteur soient rendues publiques, du fait que «celles-ci devaient être portées à la connaissance des travailleurs avant la fin du mois de janvier denier», a indiqué le coordinateur du syndicat, qui dénonce «l'injustice», dont «sont victimes les employés des oeuvres universitaires». Les salaires de ces derniers ne dépassent pas les 15.000 DA». Selon lui, «la majorité des travailleurs des oeuvres universitaires de la wilaya sont des contractuels». Sur 1300 employés des cités U, il y a moins de 300 agents permanents» précise-t-il. «La grève a été suivie à 90%», a-t-il estimé précisant qu'une réunion devait avoir lieu, hier à 14 h pour discuter des suites à donner à ce mouvement. Il y a lieu de noter qu'un service minimum a été assuré, notamment le gardiennage, la sécurité et le service de santé». Des étudiants se sont plaints des conditions d'hygiène et de l'absence du minimum de vie en cette période d'examen et de froid. Ils ont appelé les travailleurs à différer leur mouvement de grève de quelques semaines».