img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130309-10.jpg" alt=""Les difficultés naissent de l'incompétence"" / Charismatique, à l'allure d'une star, Moufida Trifi, est aujourd'hui une jeune fille qui lutte pour l'image de la femme algérienne au sens propre et noble du terme. Agée de 29 ans, elle a très tôt ressenti le besoin de s'impliquer dans la vie politique, mais pour elle, il n'est pas question d'écarter sa carrière de journaliste. Après de brillantes études à l'Université Mentouri de Constantine en sciences de l'information et de la communication, elle opte pour une spécialité, relations publiques, qui va l'inspirer à aller de l'avant. Aucun doute pour elle, c'est aussi son expérience au sein d'un quotidien qui lui permettra d'acquérir cette certitude de «militante» et de trouver le chemin vers le monde politique. Ses repères sont aussitôt tracés: «Plus j'avançais, plus j'étais convaincue que ma place était aussi dans ce monde encore dominé par les hommes. Je ne lance pas un défi, mais je souhaite juste démontrer que tout est possible et que la femme est aussi compétente que l'homme». Entourée d'une famille où l'actualité du pays était essentielle, Moufida trouvera les encouragements et l'assistance qui lui fallait pour intégrer le RND, dont même sa famille est sympathisante. Aujourd'hui elle mène le parcours du combattant entre sa carrière de journaliste et son «militantisme», qui finira par la mener au plus haut de ses espoirs, puisqu'elle a été élue à l'APW de Constantine lors des dernières élections locales. Cette victoire, elle la doit aussi à ses consoeurs et confrères du RND, qui n'ont pas manqué de l'appuyer sans réserve, a-t-elle reconnu. Cette aide, elle la trouvera aussi parmi la corporation des journalistes. «Beaucoup de journalistes, mais aussi des cadres au sein du RND, avaient jugé que j'avais les critères qu'il fallait pour me présenter aux élections, mais il me fallait cette confiance que j'ai pu tirer de ma famille et j'ai donc décidé de me présenter, me disant que les difficultés naissent de l'incompétence, un terme auquel je n'y crois pas!» a-t-elle confié avant d'ajouter «j'espère être à la hauteur de ma mission, je ne regrette pas mon choix finalement, des risques j'en prendrai pour ceux qui ont voté pour moi, je refuse de voir la déception dans leurs regards, en fait, je veux être digne de cette confiance». Moufida ne s'intéresse pas uniquement au statut de la femme, elle s'est tracé depuis son élection à l'APW un autre objectif, à savoir cette «jeunesse» qui n'arrive pas à trouver ses repères et l'importance du monde politique, elle souhaite inculquer à cette masse énergétique une culture politique pour y adhérer au développement socio-économique du pays. «Le pays a besoin de tous ses enfants, l'avenir leur appartient, il est important qu'ils participent à la construction de l'Algérie et de poursuivre le chemin tracé par nos parents» souligne avec beaucoup d'espoir, cette jeune fille qui souhaite armer la jeunesse de volonté. Elle continue, dit-elle, de tirer profit des enseignements et des expériences des plus anciens pour avoir l'avantage de servir son peuple et son pays, exigeant d'elle-même un travail de qualité.