Le procès du trafic d'armes et de la fausse monnaie s'ouvre aujourd'hui à la cour de justice de Annaba, dans une affaire impliquant le secrétaire général de la mairie de Bouteldja, wilaya d'El Tarf. Les faits de cette affaire remontent au mois de janvier 2012, lorsque les éléments de la gendarmerie de la localité de Zitouna, relevant de la même wilaya, avaient reçu des informations, faisant état de la présence d'un réseau de contrebandiers et faussaires, activant sur l'axe frontalier algéro-tunisien. Les investigations diligentées et les filatures opérées avaient pu mettre hors d'état de nuire, lors d'un point de contrôle, mis en place à cet effet, deux individus dont un troisième, avait pris la fuite, et saisi deux véhicules de marque Renault Symbole et une camionnette Mazda. A bord de l'un des véhicules se trouvait le secrétaire général de l'APC de Bouteldja, en procession d'une importante quantité d'armes et de munitions de marque italienne, de divers calibres dont des 16 et des 12 mm, et d'une somme de 7000 DA en faux billets. La perquisition opérée au domicile du premier mis en cause dans ce scandale, a permis de découvrir, soigneusement dissimulé dans le salon de son domicile, un autre lot de munitions, de 12 et 16 mm. Présenté au magistrat instructeur, près le tribunal de la wilaya d'El Tarf, qui l'avait placé sous mandat de dépôt, après avoir retenu à son encontre et de son coaccusé les délits de: association de malfaiteurs, trafic d'armes, écoulement de la fausse monnaie. Selon certaines indiscrétions, les mis en cause dans ce scandale, qui livrera certainement tous ces secrets lors du jugement, seraient liés avec un réseau de contrebandiers internationaux, puisqu'ils activent notamment sur la bande frontalière est du pays, Oum Etboul, Layounès, Bouchebka, entre autres points de passage des contrebandiers.