L'Armée syrienne libre (ASL), principale formation rebelle, a fait part de ses conditions pour participer à la conférence de Genève 2, parmi lesquelles la formation d'un gouvernement transitoire ayant les pleins pouvoirs. Lundi, la coalition de l'opposition, en exil, s'est résolue à la quasi-unanimité à participer, également, sous conditions, à la conférence de Genève 2 - dont la date n'a pas encore été fixée -, censée trouver une solution pour mettre fin à la guerre civile en Syrie. Dans un communiqué publié lundi, le Haut conseil du commandement militaire de l'ASL affirme accueillir favorablement «toute solution politique basée sur des objectifs clairs». La conférence doit «annoncer précisément son objectif qui est la formation d'un gouvernement national transitoire ayant les pleins pouvoirs». L'ASL demande en outre «un accord de principe pour l'abdication de (Bachar) al-Assad».