«Ce sont 26 patients qui ont déjà bénéficié de ce type de transplantation au niveau du service d'urologie», a-t-on indiqué. «Les démarches sont en cours en vue de la poursuite des transplantations (greffe rénale particulièrement, Ndlr) à une meilleure cadence, les démarches en question portent notamment sur le recrutement d'un immunologiste», apprend-on auprès des sources proches du grand l'hôpital d'Oran, ajoutant que «ce spécialiste est indispensable dans l'étape de validation de la compatibilité donneur/receveur d'organes». Les mêmes sources indiquent que «le poste d'immunologiste est vacant suite à l'affectation du praticien compétent vers un autre établissement hospitalier». «Si cette vacance perdure dans le temps, elle risque de pénaliser les patients», appréhende-t-on. «Le recrutement du praticien spécialiste recherché est donc imminent», a-t-on expliqué. Dans cette finalité recherchée, la greffe rénale sera bientôt relancée par le Centre hospitalo-universitaire d'Oran. D'autant que l'expérience exigée ne semble plus poser de problème et ce, après que 26 patients aient déjà eu à bénéficier de ce type de transplantation, les interventions ont été exécutées au niveau du service d'urologie. «Les 26 greffes ont été pratiquées avec succès depuis avril 2006, date durant laquelle les deux premières opérations ont été exécutées au profit d'un adulte et d'un enfant» apprend-on ajoutant que «une autre a été pratiquée en 2013». Les greffes rénales seront, dans un bref avenir, devenues un simple sport vu le bagage important de l'expérience acquis dans le domaine par le personnel mis en place. Ces interventions sont effectuées par une équipe de spécialistes, tous Algériens, ils sont guidés et supervisés par le Pr Abderrahmane Attar qui occupe en même temps le poste de chef de service d'urologie dans le Chuo. Ledit service dispose de trois salles opératoires. Dans ce service, une moyenne d'une trentaine d'actes chirurgicaux est pratiquée hebdomadairement, les patients atteints de différentes pathologies, comme les tumeurs de la vessie et de la prostate, sont pris en charge. Sur un autre registre, plus de 3000 malades souffrant de lithiase rénale (calculs), communément appelée «cailloux du rein», ont bénéficié d'une lithotritie extracorporelle, une technique de fragmentation par ultrasons. Une telle thérapie permet d'éviter le passage à l'acte chirurgical. Le ton est, au niveau de l'hôpital, à vanter les exploits réalisés par le personnel praticien. «Ce niveau de performance se traduit par le traitement local de tous les patients, toutes pathologies rénales confondues», souligne-t-on, affirmant qu' «aucun transfert à l'étranger ne s'est avéré nécessaire». Ce n'est pas tout. Le service des urgences médico-chirurgicales, UMC, a connu pas mal de travaux de réhabilitation ces dernières années. Son plateau technique est totalement opérationnel après la remise en service, en début de semaine dernière, du scanner tombé en panne il y a quelques mois. Aussi, et dans le domaine de l'imagerie médicale, le service de la radiologie centrale du Centre hospitalo-universitaire d'Oran a effectué une centaine d'examens par le biais de l'appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) et ce, depuis son acquisition, en décembre dernier. Un deuxième IRM sera bientôt réceptionné par ledit Chuo qui est engagé dans un processus visant la modernisation et la consolidation de ses prestations au profit d'un plus grand nombre de patients. Dans ce contexte, le premier trimestre de l'année sera une occasion pour le lancement des travaux de réalisation de trois services, à savoir ceux de la réanimation pédiatrique, des urgences chirurgicales infantiles et des maladies infectieuses.