La blessure de la victime ne serait pas à l'origine du décès. Selon une source interne au CHU Ibn Rochd de Annaba, S.D, 31 ans, ayant été victime d'un crime la semaine écoulée au night club sis à Rizi Amor, ne serait pas décédé à la suite de ses blessures. Cette même source précise que la victime s'était présentée à pied aux urgences de la même structure hospitalière avec une blessure à la main et une autre au front. Cette dernière devait nécessiter des points de suture, a précisé notre source et d'ajouter que la victime en état d'ivresse bien avancé, a été anesthésiée, ce qui porte à supposer à une maladie cardiovasculaire qu'elle ignorait, et qui serait à l'origine du décès. Car, comme expliqué par notre source, la blessure au front devait s'opérer à vif, ce qui n'a pas été le cas. Ce n'est que le lendemain que la victime était déclarée morte. En attendant, c'est le rapport du médecin légiste qui devra déterminer les raisons exactes du décès de S.D. Pour l'heure, le présumé auteur du crime a été déféré jeudi dernier par-devant le magistrat instructeur près le tribunal de Annaba, qui l'a placé sous mandat de dépôt pour homicide volontaire, avons-nous appris lors d'un point de presse organisé par le commissaire de la PJ, relevant de la sûreté de wilaya de Annaba. Cette arrestation spectaculaire est survenue 12 h après que le présumé auteur du crime eut commis son forfait, comme rapporté par M. Boubekri Yazid, commissaire de la police judiciaire. Saluant par la même occasion la contribution citoyenne, qui, en utilisant le n°15-48, a aidé les enquêteurs à localiser l'auteur du drame, «Chiba, qui après avoir accompli son forfait sous l'emprise de l'alcool et de produits hallucinogènes, s'était réfugié à Chebaïta Mokhtar juste après l'annonce de la mort de la victime et se préparait à quitter le territoire national», devait révéler l'interlocuteur. Selon les précisions apportées par le commissaire de la brigade criminelle, le tueur a pris contact avec un policier qui l'a convaincu de se rendre. «Chiba s'est livré en début de l'après-midi du mardi aux policiers de la brigade criminelle», a fait savoir le commissaire. Lors de son interrogatoire Chiba a relaté dans le détail les péripéties du drame, depuis la prise de bec avec la victime jusqu'à la rixe, en passant par la raison du drame, une noctuelle en l'occurrence. En outre, et en raison du doute qui plane sur les conditions du décès du videur, la justice a ordonné une autopsie pour déterminer les causes exactes du décès après avoir auditionné pas moins de sept personnes, toutes résidentes de la localité de Sidi Salem, venues prolonger une soirée de mariage, tenue dans une salle des fêtes de la Corniche. Par ailleurs, à l'effet d'apporter des éclaircissements sur le drame, tout autant que les autres, le gérant de l'établissement «Le Nautilus», lieu du drame, a été aussi convoqué par la police pour éclairer les enquêteurs ainsi que la justice, sur les circonstances du crime. S'agissant des actes de vandalisme, dont l'incendie criminel qui a ravagé les trois établissements de Bel Azur, après le décès de S.N, le commissaire de la brigade criminelle a fait savoir que l'enquête est toujours en cours, afin d'identifier les auteurs et les éventuels instigateurs des actes de vandalisme qui ont occasionné des dégâts matériels considérables à plusieurs établissements de la Corniche.