Au moins huit personnes ont été tuées et 24 autres blessées vendredi à Benghazi (est), en Libye, dans des heurts entre forces spéciales de l'armée et un groupe armé, ont rapporté des sources concordantes dans un nouveau bilan. Un précédent bilan avait fait état de cinq morts. Le Centre médical de Benghazi continue d'actualiser le nombre de victimes, expliquant avoir reçu pour l'instant huit cadavres et 19 blessés, alors que l'hôpital Galaa a soigné cinq blessés. Un agent de la sécurité a déclaré que deux policiers et des soldats des Forces spéciales avaient été tués et que quatre soldats étaient encore portés disparus. Les hommes armés ont également lancé une attaque contre le colonel Ramadan Louhichi, chef de la force de sécurité de Benghazi, endommageant fortement son domicile. Benghazi est la ville d'où est parti le soulèvement contre Maâmar El Gueddafi en 2011. Elle a été le théâtre d'une escalade drastique de la violence et est devenue la base principale des extrémistes en Afrique du Nord depuis que l'ambassadeur américain en Libye a été tué en 2012. De plus, le gouvernement intérimaire n'a pas réussi à reprendre les armes et munitions éparpillées dans tout le pays, ce qui représente une grande menace pour la sécurité de la population. Mardi dernier, un véhicule piégé a explosé dans une base militaire à Benghazi.