Plus d'une trentaine de personnes, parents et proches du nouveau-né enlevé récemment au CHU de Constantine, se sont rassemblées, hier, devant le Palais de justice, avant qu'elles ne soient dispersées par les forces de l'ordre pour exiger des instances compétentes d'activer dans les procédures de recherche et le renforcement de l'enquête, laquelle déclenchée suite à la disparition de leur bébé, Laith Kaoua, âgé à peine de quatre jours. Les contestataires se sont ensuite dirigés vers le cabinet du wali pour les mêmes raisons, mais seront également chassés par la police. Ils demandent l'intervention du ministre de la Justice dans l'espoir de retrouver leur enfant «ravi» dans des circonstances douteuses qui impliqueraient, selon des sources bien informées, des employés au sein de l'hôpital. Des complications de santé dues à une jaunisse ont contraint les parents de conduire le bébé au CHU où il sera effectivement admis sur avis médical, mais avait été porté disparu dans la matinée de mardi dernier. C'est son père qui donna l'alerte. Une grande panique intervient au sein du centre hospitalier. Les recherches n'avaient rien donné, pour qu'une information judicaire soit déclenchée par les services de sécurité. Le staff médical s'est souvent plaint des mauvaises conditions de travail et de l'insécurité.