La Libye a renoncé à organiser la coupe d'Afrique des nations en 2017, en raison d'une «situation sécuritaire instable», a annoncé, hier, la Confédérations africaine de football (CAF) dans un communiqué. Avec ce désistement, la CAF a lancé un appel à candidatures à ses 54 fédérations membres, jusqu'au 30 septembre, et «sélectionnera un pays hôte possédant déjà l'essentiel des infrastructures et facilités requises». La Libye devait déjà organiser la CAN en 2013, mais l'avait laissée à l'Afrique du Sud après la révolution de 2011, qui a mis fin au régime de Mouammar El Gueddafi. Le rêve de l'Algérie d'abriter la coupe d'Afrique des nations 2017 est désormais à deux doigts de se concrétiser. Mohammed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, avait annoncé au début août, sur les ondes de la Radio nationale, que «l'Algérie est prête à remplacer la Libye, dans l'organisation de ce tournoi continental» et qu'elle «dispose de tous les moyens et ressources pour abriter un tel évènement». Pour les coûts d'une telle organisation, Raouraoua avait déclaré que «le coût global de l'organisation d'une CAN tourne autour de 5 millions de dollars. Toutefois, la CAF apporte sa contribution financière à la nation qui organise en versant généralement 2 millions de dollars». D'ailleurs, la dernière visite d'inspection de la CAF en Algérie a été très positive. Si toutefois, un verdict favorable à l'Algérie de la part de la CAF serait émis lors de la session du comité exécutif au cours de l'année 2015, qui se réunira à Addis-Abeba (Ethiopie), l'Algérie abritera sa deuxième coupe d'Afrique des nations, après celle de 1990, où les Verts l'avaient remportée aux dépens du Nigeria (1-0).