Onze questions orales concernant cinq départements ministériels: le transport, la culture, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, les affaires religieuses et les travaux publics étaient inscrites au programme de cette séance. L'Assemblée populaire nationale a repris ses travaux jeudi dernier en séance plénière consacrée aux questions orales. 11 questions orales concernant cinq départements ministériels sont inscrites au programme de cette séance, ajoute la même source. Il s'agit des secteurs des transports (3 questions) des affaires religieuses et des wakfs (1 question), des travaux publics (2 questions), de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (3 questions) et de la culture (2), précise le communiqué de l'APN. C'est donc le transport et la recherche scientifique qui sont les plus sollicités. Ainsi, en réponse aux questions orales des députés à l'Assemblée sur le projet du nouveau port, le ministre des Transports, M.Ghoul a précisé que les travaux des projets doivent être précédés par des études de faisabilité, suivies respectivement par les études d'avant-projet sommaires et détaillées. Plusieurs députés se sont plaints, lors de leurs interventions, du non-lancement des travaux de tramway de Tiaret en dépit de l'achèvement de ses études de faisabilité et du retard des travaux du projet des lignes ferroviaires reliant la wilaya de M'sila et Djelfa. A ce propos, M. Ghoul a affirmé que les travaux relatifs au projet du tramway de Tiaret (20 km) et la ligne ferroviaire entre M'sila et Boussaâda (63 km) et la ligne Boussaâda-Djelfa (105 km), débuteront durant le prochain quinquennat (2015-2019) après l'achèvement des études. Il a également tenu à assurer que ces projets seront lancés dans les délais prévus. De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a affirmé, lors de cette séance plénière à l'Assemblée consacrée aux questions orales, que les «critères sur lesquels s'appuient les instituts et les établissements spécialisés dans le classement des universités dans le monde, dépassent la dimension scientifique et académique à celle commerciale». Selon le ministre, les «critères pris en considération dans le classement des universités se basent sur la réalité des universités des pays développés et leur rôle en faveur de la mondialisation et des entreprises économiques», précisant que «ces critères ne se limitent pas à la production scientifique, mais sont pris également en compte les activités de ces universités sur Internet, ce qui facilite le classement en leur faveur». Pour sa part, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a indiqué que le projet de réalisation du nouveau port commercial d'Alger était «toujours en phase d'étude», laquelle permettra de «déterminer prochainement» son lieu d'implantation. Les études spécialisées pour la réalisation d'un grand port commercial sur la côte algérienne avaient débuté en 2011 entre la région Ouest d'Alger et l'Est de la ville de Ténès (Chlef). Enfin, la ministre de la Culture, Nadia Labidi, a appelé, lors d'une séance plénière de l'Assemblée consacrée aux questions orales, les habitants du vieux ksar de Ouargla (Sud) a s'impliquer davantage dans la restauration du ksar en déposant leurs dossiers au niveau des autorités locales pour accélérer la mise en place du projet de réhabilitation de ce site archéologique. La ministre de la Culture a indiqué que seulement 29 propriétaires de bâtisses dans le vieux ksar, sur les 150 concernées par le projet de réhabilitation, ont déposé leurs dossiers, une faible proportion due à l'«absence d'actes de propriété» chez d'autres habitants. Dans ce contexte, Mme Labidi a appelé à «trouver des solutions» en collaboration avec les autorité locales, pour remédier à cette situation qui retarde le projet de réhabilitation des bâtisses, un retard dans la restauration de ce site classé en 2011 «Secteur sauvegardé», et qui a été soulevé par un député de la région. Prévu pour le premier semestre 2014, le projet de réhabilitation concerne 50 bâtisses dans chacun des trois principaux quartiers du ksar, avait indiqué, en décembre 2013, le président de l'association El Ksar pour la culture et la sauvegarde de Ouargla, partenaire du projet. Le reste des bâtisses du ksar, estimé à 2 260 unités, devait être pris en charge dans une seconde phase du projet, selon la même source. Abordant d'une manière plus générale la question de la protection du patrimoine culturel algérien, la ministre de la Culture a souligné que cette dernière constituait une des «priorités» du gouvernement. La ministre a rappelé, par ailleurs, que l'Algérie disposait de «toutes les compétences» nécessaires dans ce domaine, une réalité qu'elle dit avoir constatée lors de sa récente rencontre avec les professionnels du secteur.