Ce thème n'est pas prévu dans l'agenda de la réunion du 20 octobre, mais cela ne veut pas dire qu'il ne sera pas abordé. La question du report éventuel de l'élection à la présidence de la FIFA n'est pas officiellement à l'agenda du comité exécutif, soit le gouvernement du football mondial, convoqué en urgence le 20 octobre à Zurich, selon le communiqué de la FIFA jeudi. Ce thème n'est pas écrit noir sur blanc dans l'agenda communiqué par la FIFA, mais cela ne veut pas dire qu'il ne sera pas abordé. Le point 2 du programme de la réunion fait ainsi mention d'une intervention de Domenico Scala, président du comité électoral ad hoc et du comité d'audit et de conformité. Pour l'heure, l'élection à la présidence de la FIFA est toujours prévue le 26 février, alors que les deux personnages les plus puissants du football, le président démissionnaire de l'instance suprême Joseph Blatter et le président de l'UEFA Michel Platini, ont été tous deux suspendus pour 90 jours à titre conservatoire. Deux postulants seulement à l'élection ont officiellement remis leur dossier de candidature avec les parrainages nécessaires (au moins cinq fédérations affiliées à la FIFA): Michel Platini, dont la suspension ne le met pas de facto hors-jeu et le Prince Ali, qui avait poussé Joseph Blatter au second tour le 29 mai. Les autres candidats qui s'étaient manifesté - le Sud-Coréen Chung Mong-joon, suspendu 6 ans ferme par la commission d'éthique, Zico, l'ancien meneur de jeu du Brésil et Musa Bility, le président de la Fédération libérienne de football -ne l'ont pas fait. David Nakhid, ancien capitaine de la sélection de Trinidad-et-Tobago, ou encore Segun Odegbami, ancien capitaine de la sélection du Nigeria, avaient fait part de leur envie de concourir, sans avoir jamais officialisé leurs candidatures, alors qu'approche la date du 26 octobre, dernier délai pour entrer officiellement en lice. Et puis il y a les outsiders non déclarés, avec en tête de liste le Sud-Africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de cellule de Nelson Mandela, nommé récemment à la tête du Comité de surveillance de la FIFA pour Israël et la Palestine. Non candidat officiellement, il a pourtant reçu le soutien de Franz Beckenbauer et il pourrait correspondre au profil du postulant idéal défini par Thomas Bach, le patron du Comité international olympique (CIO), qui a souhaité un «candidat extérieur crédible et de haute intégrité». Enfin le nom de Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la FIFA, qui n'avait pas eu les parrainages nécessaires la dernière fois pour se présenter, refait surface à intervalle régulier.