Un résultat nul, égal ou supérieur à 3-3 suffirait à qualifier les camarades de Naïma Bouheni-Benziane, mais cela reste un véritable défi. La sélection algérienne de football (dames), tenue en échec (2-2) par son homologue kényane au match aller du 2e et dernier tour à Alger, est appelée à réussir un véritable exploit, aujourd'hui à Naïrobi, pour espérer se qualifier à la phase finale de la coupe d'Afrique des nations de 2016, prévue au Cameroun. Un résultat nul, égal ou supérieur à 3-3 suffirait à qualifier les camarades de Naïma Bouheni-Benziane, mais vu les efforts que nécessite ce défi, surtout que le match retour se jouera en déplacement (15h00 locales, 13h00 heure algérienne), dans des conditions nettement moins favorables qu'à Bologhine, le moins dur pour les Algériennes serait de viser tout simplement une courte victoire (1-0). Une performance très difficile, car il ne sera probablement pas aisé de battre la sélection kényane à Naïrobi, surtout après qu'elle se soit autant rapprochée de la qualification à la CAN-2016. «Je n'ai jamais dit que ce sera facile», a reconnu le sélectionneur national, Azeddine Chih, affirmant toutefois qu'il «y croit» et que les «filles feront le maximum» à Naïrobi pour «revenir avec la qualification». Pour confirmer ses dires, le sélectionneur national a rappelé de précédents matchs, pendant lesquels «les filles s'étaient un peu ratées à domicile, avant d'inverser la tendance au match retour». De son côté, le sélectionneur kényan David Ouma a affiché un plus grand optimisme, affirmant qu'après «le résultat favorable du match aller, la qualification ne saurait échapper» à son équipe. «Le nul que nous avons réussi à Alger est un très bon résultat. Meilleur qu'un (0-0) ou (1-1), car les deux buts marqués à Bologhine nous procurent une importante marge de manoeuvre au match retour», avait-il expliqué à l'issue du match de vendredi. Le sélectionneur kényan a reconnu, cependant que «malgré ces avantages», le match retour sera difficile, contre «une bonne équipe algérienne, qui jouera probablement son va-tout» pour renverser la vapeur. «L'idéal pour nous serait de réussir une bonne entrée en matière, et de marquer rapidement un but pour tempérer l'ardeur de l'adversaire», a souhaité Ouma, avant d'attirer l'attention sur la nécessité de «rester prudents derrière, car la numéro dix-neuf algérienne (ndlr, Naïma Bouheni-Benziane) est très expérimentée», ce qui lui confère «la possibilité de surprendre à tout moment, si on lui laisse des espaces». Le match retour Kenya-Algérie est prévu au stade Misc-Kasarani de Naïrobi. Il sera dirigé par l'arbitre Sauvis Iratunga (Burundi), qui sera assistée de ses compatriotes Alida Iradkunda et Fides Bangurambona. Le vainqueur de cette confrontation se qualifiera pour la phase finale de la CAN-2016, prévue du 19 novembre au 3 décembre au Cameroun.