Les statues de l'amiral Nelson à Trafalgar Square, de l'Eros de Piccadilly Circus et même du footballeur Thierry Henry devant le stade d'Arsenal se sont réveillées hier avec un masque sur le nez, une initiative pour dénoncer la pollution de l'air en Grande-Bretagne. Dix-sept monuments londoniens étaient visés par les activistes de Greenpeace qui s'en sont pris également à la statue de la reine Victoria devant Buckingham Palace ou celle de Winston Churchill, habillé d'un faux masque à gaz, à côté du Parlement de Westminster. L'action la plus spectaculaire a été menée par deux militants qui ont escaladé, vers quatre heures du matin, la colonne Nelson, le héros de la bataille de Trafalgar, qui culmine à 52 mètres au centre de la capitale. Ils sont descendus en rappel sous les yeux des ambulanciers et de la police qui les a arrêtés aussitôt qu'ils ont mis pied à terre.