La délégation algérienne visera comme d'habitude les podiums Les trois judokas, les deux powerlifteurs et quelques athlètes, sans oublier l'équipe de goal-ball masculine, sont regroupés depuis quelques jours à Alger pour des stages de courtes durées pour certains et non-stop pour d'autres. Les athlètes algériens des disciplines handisports de judo, powerlifting et athlétisme, qualifiés aux jeux paralympiques de Rio (septembre 2016), n'ont pas de repos en ce mois de juin, coïncidant avec le Ramadhan, et poursuivent leur préparation en Algérie. «Vu l'enjeu, les entraîneurs nationaux ont préféré continuer le travail avec les athlètes, même si c'est avec un volume horaire et une intensité assez réduite, par rapport aux précédents mois», a indiqué le directeur des équipes nationales (DEN), Salim Boutabcha. Ainsi, les trois judokas, les deux powerlifteurs et quelques athlètes, sans oublier l'équipe de goal-ball masculine, sont regroupés depuis quelques jours à Alger pour des stages de courtes durées pour certains et non stop pour d'autres. Les judokas qualifiés aux JP 2016, Noura Mouloud, Mehdi Meskine et Abdelaoui Chérine, ont repris le travail en groupe, sous la houlette de l'entraîneur national Rezki Belkacem qui a opté pour l'option d'une semaine de stage bloqué (en internat) et une autre en libre, pour ne pas trop forcer sur les athlètes. «On connaît les aléas du mois sacré sur l'athlète. On a programmé à nos judokas des séances d'entraînement avec une charge réduite, d'une heure maximum, avant la rupture du jeûne, consacrées à la condition physique et au volet technique et une autre tard dans la nuit. Pour l'instant cela marche très bien», a indiqué Belkacem. La séance nocturne est consacrée aux combats avec des sparring-partners de l'équipe nationale juniors des valides qui prépare les championnats d'Afrique. «Certes, avoir des adversaires pareils est une bonne chose, mais je n'autorise à mes judokas qu'un maximum de quatre combats par séance» a expliqué l'entraîneur national. Après un repos mérité à l'occasion de l'Aïd, les athlètes reprendront le travail avec un déplacement en Pologne, pour un regroupement du 10 au 24 juillet, entrecoupé d'un tournoi en Lituanie (le 22). «C'est le dernier tournoi auquel les athlètes prendront part, après avoir raté celui de Londres (Grand Prix IPC) que les athlètes regrettent, d'ailleurs, beaucoup, pour sa qualité car ils devaient retrouver là-bas tous les judokas qualifiés à Rio», a regretté Belkacem. De leur côté, les powerlifteurs Hocine Bettir et Samira Guerioua continuent leurs entraînements en stage bloqué, sous la houlette de l'entraîneur national Mohamed-Salah Ben Atta. Leur stage qui devra se poursuivre jusqu'au 2 juillet comprend deux séances par jour (avant la rupture du jeûne et en soirée). «Les JP 2016 arrivent à grande vitesse, donc on n'a pas le droit de s'endormir sur nos lauriers, surtout en ce mois de Ramadhan. Je sais que ce n'est pas facile, mais nos athlètes doivent maintenir la cadence et continuer à travailler, même si c'est avec un rythme réajusté, selon les conditions du jeûne», a indiqué Ben Atta. Les deux powerlifteurs sont soumis à du bi-quotidien, avant la rupture du jeûne et en soirée, avec des moyens jugés de «très bonne qualité» par le coach national. «Nous sommes satisfaits des moyens que la fédération a mis à notre disposition. Les athlètes réagissent bien aux séances réservées au volet technique, mais aussi à la condition physique», s'est-il félicité. Le seul souci reste la blessure de Bettir qui s'est réveillée et qui inquiète l'athlète et son entraîneur. «Bettir ressent des douleurs au niveau de l'épaule. Pour l'instant, son suivi est assuré par le docteur Réda H'mida qui lui prodigue une bonne assistance médicale», s'est contenté de dire Ben Atta. Quant à l'athlétisme, le travail s'effectue individuellement ou en groupe selon le programme établi par les entraîneurs nationaux. Mais la plupart des coachs préfèrent l'option du diurne et plus exactement quelques heures avant l'iftar.