Abdelhak Tiabi a été reconduit avant-hier à la tête de la Fédération algérienne de taekwondo (ATF) lors de l'Assemblée générale élective (AGE) tenue au Centre culturel Aïssa-Messaoudi d'Hussein-Dey (Alger). Abdelhak Tiabi, unique candidat à sa propre succession, n'a pas bénéficié de la majorité des voix avec 16 pour, 18 contre et deux abstentions alors que trois bulletins ont été déclarés nuls. Il a fallu alors l'intervention du secrétaire général de l'ATF, Noureddine Nemla, pour expliquer les règlements en vigueur: «En cas de candidature unique, le candidat est élu quel que soit le nombre de voix.» Les travaux de l'AGE se sont déroulés en présence de 39 membres sur les 44 composant l'assemblée générale. Il s'agit du deuxième mandat de suite d'Abdelhak Tiabi à la tête de l'ATF qu'il a dirigée lors du mandat 2013-2016. Tiabi devait avoir comme concurrents trois autres candidats: Noureddine Bounoura, Ali Baâdi et Yazid Benallaloua, avant que leurs dossiers ne soient rejetés jeudi dernier. «L'essentiel est d'être reconduit à la tête de la fédération. J'espère pouvoir bénéficier de plus de soutien pour réaliser l'objectif principal qui reste les Jeux olympiques JO 2020 de Tokyo», a indiqué Tiabi peu après sa «victoire». Toutefois, Tiabi s'est dit «déçu» de ne pas bénéficier de la majorité des voix, pointant du doigt certains membres de l'assemblée générale «qui n'ont pas été à la hauteur». «Franchement, je ne suis pas satisfait à 100%. Certains membres n'ont pas été à la hauteur, ils sont étrangers à cette discipline, mais je suis contraint de travailler avec eux dans l'intérêt du taekwondo», a-t-il ajouté.