Le ministre de la Communication Parmi les 70 accréditations acceptées, seulement 21 journalistes étrangers étaient présents jeudi dernier afin d'assurer la couverture des élections législatives. Pour faire taire certains «bruits de couloir», le ministre de la Communication, Hamid Grine, a tenu à souligner qu'aucun journaliste étranger ne s'est vu refuser la couverture du scrutin du 4 mai dernier pour des raisons politiques.«La raison pour laquelle ils n'ont pas pu être présents est purement administrative, car certains d'entre eux ont soumis leurs demandes beaucoup trop tard», a-t-il insisté jeudi, au cours d'une visite effectuée au Centre international de presse (CIP) à l'hôtel El Aurassi. Tout en précisant que de nombreuses demandes d'accréditation ont été acceptées, le ministre a affirmé: «Nous n'avons rien à cacher au monde», indiquant dans ce sens que «malgré ce qui a pu être écrit de péjoratif sur les élections législatives algériennes par quelques-uns de ces médias, nous ne pouvons pas les empêcher de venir couvrir cet événement». Il a en outre indiqué que les services du ministère de la Communication ont accepté au total 70 demandes d'accréditations de journalistes et que seuls 21 d'entre eux ont été présents au rendez-vous. Hamid Grine a assuré que «les observateurs étrangers qu'il a reçus lui ont exprimé leur satisfaction de la performance et du professionnalisme de la presse nationale et de son traitement de l'information sans violence, ni diffamation», ajoutant que la reconnaissance du professionnalisme de la presse nationale «est positive pour l'image de l'Algérie et celle des législatives». S'agissant des médias nationaux, le responsable s'est dit «satisfait» de manière générale quant au traitement médiatique de ces élections, notamment après s'être rendu un peu plus tôt dans la matinée aux sièges de la radio et de la télévision nationales, ainsi que celle de l'agence Algérie Presse Service (APS) où il a constaté «une bonne organisation et un bon déroulement du travail dans ces institutions qui ont assuré tous les moyens matériels et humains pour une couverture optimale de cet évènement important». Il a par la même occasion salué «le professionnalisme dont ont fait preuve les journalistes algériens dans le traitement des élections, mis à part quelques dépassements dus au manque d'expérience enregistré de la part de quelques chaînes privées». Le ministre de la Communication a d'autre part insisté sur l'importance de cette joute électorale, appelant une nouvelle fois tous les citoyens à aller accomplir leur devoir dans le but d'instaurer un climat de paix qui favorise le développement du pays. «Le seul message que je peux adresser aux Algériens aujourd'hui est de consacrer ne serait-ce qu'une trentaine de minutes de son temps pour notre pays, car il le mérite bien», a-t-il déclaré. Le ministre s'est par ailleurs montré optimiste quant à la réussite de ce scrutin, «en visitant dans la matinée, plusieurs centres de vote à Alger, j'ai constaté que tout allait bien et qu'il n'y a rien à redire sur l'organisation».