Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, est à l'écoute du bouillonnant univers de la presse écrite. La presse écrite est encore à la recherche de ses repères et les professionnels tentent de plus belle de structurer ce pan important du quatrième pouvoir. C'est ce qui ressort des dernières rencontres de Djamel Kaouane, ministre de la Communication avec les représentants de la corporation, notamment Kamel Amarni du Syndicat national des journalistes SNJ et de la naissante Fédération nationale des journalistes algériens Fnja, drivée par les confrères Zahir Mehdaoui et Riadh Boukhedcha. C'est là une étape de concertation importante entre la tutelle et les hommes et femmes de presse, soucieux du sort de leur carrière. Djamel Kaouane, a ainsi entamé une série de consultations avec les acteurs du secteur de la communication, dans le cadre du lancement du processus d'établissement de l'Autorité de régulation de la presse écrite Arpe. Tout en rappelant que l'Arpe a été «décidée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et priorisée dans le plan d'action du gouvernement», le ministère précise que cette «concertation est dictée par la nécessité d'avoir la perception la plus large possible du regard que porte la corporation sur ce processus qui l'implique et l'engage». «Cela, d'autant que la démarche consiste dans une structuration pérenne qui permettra à la presse de se prendre en main et de réguler sa situation professionnelle et éthique», est-il ajouté. Dans ce sens, le ministre de la Communication a écouté les propositions émises par le secrétaire général du SNJ et de la part de qui «il a reçu des échos favorables concernant un processus que le SNJ appelait de ses voeux. Indique-t-on. Dans le sillage de ces concertations avec le premier patron de la communication, les membres fondateurs de la future Fédération nationale des journalistes algériens ont exprimé «enthousiasme et disponibilité à ces perspectives» informe encore le ministère. «Les consultations se poursuivront et associeront des journalistes et des éditeurs des différents horizons de la presse écrite, publique et privée», fait-on enfin savoir.