Le Sud ouvre le bal des élections locales L'opération a touché la région du sud-est, à l'image de la wilaya de Ouargla. Deux bureaux itinérants commencent à accueillir leurs premiers électeurs dans les zones de Raoud El-Baguel et Berkayez dans la daïra frontalière d'El-Borma. L'opération électorale des locales vient d'être inaugurée, hier, dans le Sud et l'Extrême Sud, surtout dans des zones éparses, rurales et nomades. Les bureaux itinérants ont commencé de sillonner ces zones, c'est le cas de «de la daïra frontalière de Béni-Ounif (110 km au nord de Béchar). Deux bureaux mixtes, où sont inscrits 1659 électrices et électeurs, sont ouverts pour leur permettre de choisir leurs représentants à l'Assemblée populaire communale (APC) de Béni-Ounif parmi les 11 listes de candidats en lice et 11 autres listes de candidats pour l'Assemblée populaire de wilaya (APW), des formations politiques en lice à ces élections», c'est ce qui ressort des informations récoltées par l'APS sur les lieux. L'opération s'est déroulée tôt le matin, Le départ de la caravane électorale de ces deux bureaux s'est déroulé à 7 heures du siège de la daïra de Béni-Ounif, en présence du wali de Béchar, Tewfik Dziri, des responsables de la direction locale de la réglementation et des affaires générales (Drag), de représentants des candidats et de membres de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections législatives (Hiise). vote itinérant sera lancé le mercredi prochain dans d'autres zones éparses et nomades dans l'Extrême sud. Le vote pour ces élections locales débutera mercredi prochain au niveau de huit autres bureaux mixtes répartis à travers les zones enclavées et éparses des communes de Béchar, Timoudi, Béni-Abbès, El-Ouata, Abadla, Ksabi et Tamtert, pour faciliter le devoir électoral de 2393 électrices et électeurs portés sur leurs listes électorales, selon la Drag. Ces 10 bureaux itinérants qui sillonneront de vastes territoires où sont localisées des populations nomades et rurales de la wilaya, totalisent 4 053 électrices et électeurs. L'opération a touché la région du sud-est, à l'image de la wilaya de Ouargla, Deux bureaux itinérants commencent à accueillir leurs premiers électeurs dans les zones de Raoud El-Baguel et Berkayez dans la daïra frontalière d'El-Borma (Ouargla), totalisant 776 inscrits sur leurs listes, à savoir 314 femmes et 462 hommes, appelés à accomplir leur devoir électoral, selon les données de la direction de la réglementation et des affaires générales (Drag) de la wilaya de Ouargla. Deux autres bureaux mixtes, où sont inscrits 1659 électrices et électeurs, sont ouverts pour permettre aux électeurs de choisir leurs représentants à l'Assemblée populaire communale (APC) de Béni-Ounif parmi les 11 listes de candidats en lice et 11 autres listes de candidats pour l'Assemblée populaire de wilaya (APW),des formations politiques en lice à ces élections. L'étendue des territoires des wilayas du Sud, dont beaucoup de zones sont éloignées et se trouvent à des centaines de kilomètres des sièges de leurs communes de rattachement, a contraint l'administration à mettre en place ces bureaux pour aller à la rencontre des électeurs, souvent des populations nomades en fréquentes transhumances. Les walis de 10 wilayas du pays ont été autorisés à avancer la date d'ouverture du scrutin relatif à l'élection des membres des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC-APW), indique un arrêté ministériel, signé par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nour-Eddine Bedoui, paru au Journal officiel N°64. Les wilayas concernées, dont la majorité se situe au sud du pays, sont Adrar, Laghouat, Béchar, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, Tindouf, El-Oued, Naâma et Batna. Elles sont autorisées à avancer de 72 heures au maximum, la date d'ouverture du scrutin pour l'élection des membres des APC-APW, selon l'arrêté ministériel. Dans le cas où il est jugé nécessaire d'adapter cette disposition aux spécificités locales, les walis des wilayas précitées peuvent avancer la date d'ouverture du scrutin, selon le cas, soit de 24 heures, soit de 48 heures, précise l'arrêté.