la rencontre sera l'occasion pour les investisseurs dans le domaine de l'agriculture de discuter et d'échanger les expériences Les efforts consentis par les techniciens de ces services donnent les premiers fruits. En effet, des initiatives d'investissement se font de plus en plus nombreuses. L'agriculture sera à l'honneur à partir de mercredi prochain, le 13 du mois de décembre. Une grande foire réunira les agriculteurs et les institutions en charge du secteur. Cette manifestation qui se tiendra au niveau du centre de loisirs scientifiques de Tizi Ouzou est organisée par la direction des services agricoles (DSA) en partenariat avec plusieurs organismes comme les banques, les dispositifs d'aides à l'emploi et des assurances. Il y aura ainsi la présence de l'Ansej, l'Onta, le CAW, l'Itmas, la Badr, la Crma, l'Angem, l'Andi, la Cnac et la Casnos. Selon les organisateurs, la rencontre sera l'occasion pour les investisseurs dans le domaine de l'agriculture de discuter et d'échanger les expériences. Les professionnels du secteur de l'agriculture dans sa conception la plus large auront là un cadre privilégié, ajoutent les organisateurs, pour enrichir leurs expériences. Le secteur est un véritable gisement d'investissements porteurs pour les professionnels tout comme l'Etat. Plusieurs créneaux s'offrent aux professionnels qui comptent se lancer dans l'investissement agricole d'autant plus que l'Etat, via ses divisions agricoles, s'implique financièrement dans l'appui et l'accompagnement de toutes les initiatives et les idées novatrices. Aussi, l'occasion qui n'est pas la première organisée par la DSA de Tizi Ouzou réunira donc des professionnels qui animent depuis quelque temps le secteur agricole dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les services agricoles s'emploient en effet ces dernières années à donner un coup d'accélérateur au secteur et les résultats commencent à venir. Les efforts consentis par les techniciens de ces services donnent les premiers fruits. En effet, des initiatives d'investissement se font de plus en plus nombreuses. Toutefois, les mêmes efforts ne doivent pas distraire les intervenants du monumental travail qui reste à faire. Quelques créneaux montrent des signes d'essoufflement comme l'aviculture et d'autres créneaux qui souffrent d'une inertie quasi éternelle telle que l'oléiculture. Cette dernière filière connaît une stagnation depuis l'indépendance. Malgré les efforts de sensibilisation des techniciens des services agricoles, l'huile de la région peine toujours à s'exporter. Et les raisons sont toujours les mêmes. Le mode de récolte traditionnel empêche tout effort d'adaptation aux normes et standards de commercialisation à l'international. Malgré la qualité intrinsèque de cette huile de Kabylie, le taux de son acidité élevé ne permet pas son exportation. Un autre problème qui n'est pas des moindres se dresse devant toutes les volontés de passer à l'international. L'absence de laboratoire pour certification du produit disqualifie l'huile d'olive locale. Pourtant, de l'avis de spécialistes, le laboratoire ne coûte pas trop cher. Une large solidarité pourrait aider à en acquérir par les moyens financiers des professionnels.