3456 est le nombre d'étudiants orientés vers les 14 filières ouvertes au niveau de cette université. Les sciences économiques, gestion et commerce (Segc) demeure la branche qui aura accueilli le plus de nouveaux bacheliers avec un effectif total de 610 nouveaux étudiants. Les sciences de la nature et la vie (SNV) talonnent avec 500 inscrits. Le podium est fermé par la filière des sciences et de la technologie (ST) qui totalise 452 postulants au diplôme. La science des matériaux (SM) est la branche qui reçoit le plus petit nombre avec 12 nouveaux étudiants. Il y a lieu de signaler que pour la première fois, les nouveaux étudiants ont parlé d'un accueil satisfaisant, de facilité et d'un bon accueil à l'occasion des pré- inscriptions. Pour la première fois aussi l'université de Bouira a accordé une attention particulière au volet communication en associant la presse aux opérations. L'ensemble des départements a communiqué ses données. Même constat du côté de la direction des oeuvres universitaires où le nouveau DOU a veillé en personne aux opérations de dépôt des dossiers de prise en charge. On annonce le chiffre de 2000 demandes déposées. Dans le souci de redonner à l'enceinte universitaire plus de sérieux et de crédibilité, la nouvelle direction envisage d'inté- grer le self-service au niveau des restaurants universitaires de Bouira. Le spectre d'une université caractérisée par des perturbations à longueur d'année, d'une enceinte sans sécurité... laisse place à un climat de quiétude depuis la nomination d'un nouveau recteur. Pour l'exercice 2017-2018 cette université compte 22923 étudiants où 16975 préparent une licence alors que le reste, 5948, prépare un master. Pour le même exercice, 5600 ont terminé leurs études. Pour la post-graduation, l'université compte 316 étudiants dont 222 doctorants LMD et 48 pour un doctorat classique. En prévision de l'année à venir, 2018-2019 l'université a bénéficié de l'ouverture de 102 bourses pour la préparation du doctorat. Par le passé l'université Akli Mohand Oulhadj a été le théâtre de plusieurs affrontements, d'agressions à l'arme blanche et d'une fermeture plusieurs mois en raison de ce climat. L'inexistence d'un département de médecine reste une revendication des Bouiris qui espèrent voir un jour le projet de CHU se réaliser. Cette institution sanitaire est conditionnée par l'ouverture d'une université médicale. Le nouveau pôle universitaire est suffisamment spacieux pour accueillir cet espoir.