La petite Zahaf Salsabil Dans une déclaration qu'il a faite jeudi, il a affirmé «avoir entièrement confiance en la justice algérienne». Si les assoiffés de sang tentent de revenir à la scène en empruntant la petite brèche qu'on leur a entrouvert, la sagesse finit, très souvent, par avoir gain de cause de ces petits égarés, tout en mettant à plat les velléités aventurières de ces hommes, peu nombreux d'ailleurs, ayant tenté d'exploiter, à des fins politiciennes, l'affaire de la petite Zahaf Salsabil, en appelant à la marche, n'ayant aucun écho, pour la journée d'hier. Face à cette démarche sournoise, fomentée par des intégristes, le père de la victime a joué un rôle de premier ordre en la déjouant, malgré son émoi. Dans le tas, le père de la victime, s'en remettait au premier magistrat du pays, sollicitant son intervention pour lui rendre justice. Tout comme il s'est catégoriquement opposé à la politisation de l'affaire de sa fille, la petite Salsabil. À travers un tel appel, le père de Salsabil a coupé l'herbe sous les pieds de ces pourvoyeurs de la mort en exploitant la faiblesse et l'émotion des familles victimes des crimes orchestrés contre leur progéniture. Et ce n'est pas tout. Dans une déclaration qu'il a faite jeudi, il a affirmé «avoir entièrement confiance en la justice algérienne». Sur le terrain, l'on apprend que le dossier n'est pas clos. C'est, en tout cas, ce qu'a laissé entendre le procureur de la République près le tribunal d'Oran en affirmant jeudi que «la loi suivra son cours» dans l'affaire de l'assassinat de la fillette Zahaf Salsabil, dont le cadavre a été trouvé dans la nuit de samedi à dimanche à haï Chouhada, quartier situé à l'est de la ville d'Oran. «Les investigations menées par les services de police sous notre supervision ont conduit, en un temps record, à l'arrestation de deux personnes suspectées d'implication dans ce crime et leur présentation à la justice», a indiqué dans un communiqué rendu public par le ministère de la Justice, le procureur de la République près le tribunal d'Oran en réaction aux informations circulant sur les réseaux sociaux concernant l'affaire de la petite Salsabil.Ajoutant que «le juge d'instruction a ordonné le placement des mis en cause en détention provisoire pour les besoins de l'enquête», le procureur de la République près le tribunal d'Oran a affirmé que «la justice suivra son cours». Il s'agit de l'auteur du crime, K.A. âgé de 18 ans et de C.A. qui a transporté dans son véhicule, le corps de la victime vers l'endroit où il a été découvert. Selon les premières données de l'enquête, l'auteur aurait attiré la victime avant de l'agresser sexuellement et la tuer pour se débarrasser ensuite du corps. Le cadavre de Salsabil, âgée de 9 ans, a été découvert dans un sac en plastique près d'un garage au quartier Chouhada, où se sont déplacés après minuit des enquêteurs, des experts du laboratoire régional de la police scientifique et technique, du médecin légiste et d'autres services concernés. La traque policière se poursuivant a abouti à l'arrestation de 60 individus, dont 22 personnes viennent d'être écrouées. Les mis en cause sont poursuivis pour détention et consommation de drogue, kif et psychotropes, port d'armes blanches, conduite en état d'ivresse, coups et blessures volontaires, vols dans toutes leurs formes. Un tel bilan est le fruit d'une offensive, baptisée au nom de «Opération de police», lancée par les éléments des 29 sûretés urbaines appuyée par les policiers de l'ordre public et ceux de la police judiciaire de la sûreté de wilaya.