Le groupe retrouve sa sérénité Le club de la Kabylie compte également saisir la justice devant tout acte visant à salir sa réputation. Un code de conduite sera inclus dans les contrats de tous les joueurs, à partir de la saison prochaine. Après la sentence rendue par leur club, celle du tribunal vient de tomber sur les joueurs de la JS Kabylie, Lyès Benyoucef et Juba Oukaci, arrêtés pour détention de drogue dure dans un hôtel de la banlieue algéroise, plus précisément à Chéraga. Une peine de deux mois de prison avec sursis, légère pour des jeunes lambda mais calamiteuse et dramatique pour des joueurs cadres d'un club prestigieux comme la JSK. C'est autant alarmant pour leur équipe que pour leurs carrières qui risquent de s'arrêter, ainsi, net. Tout en estimant que jamais une chose pareille n'est arrivée depuis la création du club, l'avocat Meftah Larbi, a, dans une vidéo postée sur la page officielle facebook de la JSK, insisté sur la réputation du club kabyle, «qui n'est pas seulement une équipe de football, mais le porte-drapeau de toute une identité et toute une culture». Un nouveau code disciplinaire Le juriste précise que lors de leur interpellation, les deux personnes, qui ont le statut de sociétaires du club, n'étaient pas en fonction, mais en congé de quatre jours, tout en rappelant que «jamais la JSK n'a connu pareille affaire, bien que des écarts disciplinaires aient été signalés durant son parcours». Revenant sur la peine prononcée par le tribunal, l'orateur précisera que deux mois avec sursis, en plus d'une amende, c'est une condamnation. «C'est pourquoi le club a décidé non pas de résilier leurs contrats, mais de les exclure purement et simplement», a-t-il dit. Et d'ajouter: «Une exclusion qui servira d'exemple à tous les autres joueurs et agents qui portent les couleurs et le nom de la JSK». Par ailleurs, Meftah annonce la mise en place, dans un proche avenir, d'un code de conduite composé d'articles, qui sera inclus dans les contrats de tous les joueurs qui porteront les couleurs de ce prestigieux club. La JSK ne veut plus de ces deux joueurs ni de joueurs perturbateurs et de toute personne qui pourrait nuire à sa réputation. Par ailleurs, rapportant les propos du président Chérif Mellal, Meftah a affirmé que la JSK se réserve le droit de poursuivre en justice tout joueur impliqué dans une affaire pareille, pour qu'il restitue l'argent que le club a dépensé pour lui. Le club kabyle compte également saisir la justice devant tout acte de joueurs, toutes catégories confondues, visant à salir sa réputation, d'où qu'il parvienne, ou d'un autre membre. Mellal ne lâche pas Zetchi Par ailleurs, le président de la JSK, Chérif Mellal, a réitéré son appel au président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, de démissionner, considérant que son élection n'était pas légale. L'orateur, qui s'exprimait sur une chaîne de télévision privée, se dit détenir les copies du procès-verbal de l'Assemblée générale élective et les preuves de l'illégalité de son intronisation à la tête de l'instance fédérale. «D'autres têtes vont tomber», a-t-il dit. Au sujet de sa suspension, le patron de la JSK a annoncé sa convocation par la commission de discipline pour demain, mais il n'a pas confirmé sa présence. Des vidéos prouvant l'envahissement du terrain lors de la rencontre contre l'O Médéa, sont en sa possession pour prouver le non-respect du huit clos.