Les start-up vertes ont un rôle majeur pour aider l'Algérie à réussir sa transition écologique. Une nécessité qui vient appuyer les nouvelles tendances économiques du pays, notamment l'économie de la connaissance. Des orientations visant à réduire la dépendance du pays à l'exportation des hydrocarbures, en cette période caractérisée par le net recul du prix du pétrole et la baisse des recettes financières. Puis, comme le démontrent les expériences à travers le monde, leur rôle à jouer en matière de gestion et d'exploitation des déchets pour produire de l'énergie n'est plus à démontrer. En plus d'être des amis de la planète, les start-up, qui activent dans le domaine du tri et du recyclage, peuvent révolutionner ce domaine, de façon à générer de la richesse et créer des milliers de postes d'emploi direct. Visiblement conscientes de l'impact positif de la technologie sur l'économie, les autorités publiques s'affairent à donner un cadre légal à un secteur stratégique qui demeure rentable pour l'économie nationale. La ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables, Nassira Benharrats a en effet révélé dans ce sens que «des textes réglementaires sont en cours d'élaboration pour mettre en place les mécanismes de facilitations et d'appui administratif et financier dont vont bénéficier ces start-up». Dans un entretien accordé à l'Agence de press nationale (APS), la ministre Benharrats a fait savoir que son département «veillera à une mise en place imminente des bases de l'économie circulaire créatrice de richesse et d'emplois, pour contribuer à l'émergence d'un nouveau modèle économique, et ce dans le cadre de la transition écologique.» «Les start-up vertes et les éco-entreprises sont des acteurs clés dans la transition vers les modes de consommation et de production durables et sont surtout appelées à participer activement à la relance de l'économie nationale», a-t-elle tenu à souligner. Elle profitera également de l'occasion pour donner plus de détails sur le plan d'action de son département. Nassira Benharrats affirmera que «la politique du secteur de l'environnement et des énergies renouvelables est basée sur une vision nouvelle qui assure au citoyen un environnement sain qui préserve sa santé et qui répond aux exigences du développement durable», selon la ministre. Plus explicite, la ministre précisera que cette vision «sera orientée d'un côté vers la protection et la valorisation des ressources naturelles, la biodiversité, les technologies vertes et l'économie circulaire et vers la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique». «Et d'un autre coté», a-t-elle poursuivi, «vers l'intégration des énergies renouvelables et la gestion durable de toutes les ressources du pays.» Dans cette perspective, le ministère affirme que «des conventions et accords de partenariat seront engagés avec les différents secteurs pour dynamiser la création d'entreprises vertes et promouvoir l'entrepreunariat vert». Elle a ajouté que «les organismes sous tutelle du ministère activent énergiquement dans cette voie à travers différents programmes de formation et actions d'accompagnement des porteurs de projets».