vLes 24 lauréats du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» ont reçu leurs distinctions mardi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi à la faveur d'une cérémonie organisée par le ministère de la Culture et des Arts. Dans son édition 2020, ce Prix récompense les trois meilleures oeuvres dans les domaines de la littérature (roman et poésie), du théâtre, de la musique, de la danse, des arts plastiques et du cinéma. Dans le domaine littéraire le jury, présidé par l'universitaire Abdelhalim Bouchraki, a attribué le Premier Prix du roman à Sabah Medaregnarou pour «Watan maâ ouaqf el tanfid» troisième ouvrage de l'écrivaine après «Le collier rouge» (2007) et «Les roses suicidaires» (2017). Hamida Chanoufi auteure de «La fin» et Bouchra Assia Zebda auteure de «Assabbar la yahdinou ahadan» ont reçu respectivement le deuxième et troisième prix de cette catégorie. Dans le volet poésie Rabah Fellah, Achour Boudiaf et Fares Bira ont respectivement reçu les trois prix de cette catégorie. Le jury du quatrième art a, quant à lui, distingué les spectacles «La musicienne» de Thiziri Ben Youcef, étudiante à l'Institut des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas), «Un billet pour Cordoue» de Fayçal Bounacer, et «Tamnefla» de Samia Bounab et trois autres textes de Abdelmoumen Ourghin, Issam Ben Chellal et Achour Bouras. Dans le domaine musical, le jury qui comporte le chef d'orchestre Lotfi Saidi a choisi de récompenser le musicien, compositeur et chef de choeur Zohir Mazari pour sa composition «Evasion musicale», alors que le deuxième et troisième Prix ont été attribués respectivement à Belkacem Tayeb Bentoumi et à Ahmed Bouchikhi. Egalement membre du jury du prix Ali-Maâchi 2020, le chorégraphe et danseur contemporain Ahmed Khamis a choisi d'attribuer les trois Prix de cette catégorie respectivement à Ayoub Naserellah Belmhel pour son spectacle «Catharsis», Abdal-Samad Sadouki pour «Notre vie» et Yahia Zakariya Hadj Ahmed pour «Et si?». Les trois prix Ali-Maâchi pour les arts plastiques sont quant à eux revenus à Nour El Houda Choutla pour «La femme en Afrique», Chadia Derbal pour «Cauchemars de la guerre» et à Abla Ben Chaiba pour «Le cireur de chaussures». Le producteur et réalisateur Mounes Khammar, également membre du jury pour la catégorie cinéma et audiovisuel, a attribué les prix de cette catégorie à Bachir Messaoudi pour «Rahim», Abderrahmane Harrath pour «Djamila au temps du Hirak» et à Abdallah Kada pour son oeuvre «Kayen Wella Makach». Le jury a également décidé d'attribuer des mentions spéciales à Bilel Mzari, Takieddine Benammar, Youcef Djouani et à Mohamed Tahar Boukaf. La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, qui a remis les distinctions aux lauréats a insisté sur la nécessité «d'améliorer» ce prix qui a permis l'émergence de jeunes talents algériens ayant brillé par leurs créations sur la scène internationale. Créé en 2008, le prix Ali-Mâachi pour les jeunes créateurs distingue des oeuvres littéraires (roman, poésie, textes de théâtre), et musicales, cinématographiques, audiovisuelles et chorégraphiques ainsi que les oeuvres d'arts plastiques (peinture, sculpture et design).