La JS Kabylie commencera la phase des poules de la coupe de la CAF par une rencontre à domicile, au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, face au club camerounais du Coton Sport, avant de croiser le fer avec le tenant du titre, le club marocain du RS Berkane. Les deux gros calibres ne semblent, toutefois, pas impressionner le coach des Canaris, Denis Lavagne, qui estime que la mission est «abordable» et qu' «il faut bien commencer par une victoire à Tizi Ouzou». Pour le coach, débuter la compétition chez soi est un avantage qu'il faut bien négocier en arrachant une victoire. Cependant, il reste prudent dans son optimisme, même s'il considère que ses poulains ont le niveau et les qualités requises pour se frotter à ces clubs, car le Stade malien est une équipe coriace habituée à jouer les compétitions internationales et que la JSK a pu écarter lors du précédent tour. Lavagne qui a déjà entraîné le club camerounais du Coton Sport, affirme à la Radio du club que cette équipe n'est plus ce grand club qu'on connaissait, car il a beaucoup régressé ces dernières années. C'est plutôt le club marocain du RS Berkane qui représente une difficulté étant le tenant du titre. Grosso modo, Lavagne croit aux chances des Canaris de passer cette phase. Une étape qu'il faudra bien préparer dans la sérénité si possible. Les Canaris qui évoluent en international ont besoin de stabilité. Les querelles qui ont marqué le quotidien de la JSK durant cette saison, doivent cesser pour, au moins, deux raisons. D'abord, c'est dans l'intérêt des Canaris qui devront garder un moral en acier pour faire face aux grands clubs qui se mettent sur leur chemin. À ce niveau, le mental est très important car la qualification s'arrache au moindre détail. En second lieu, les conflits doivent se taire, car le club de la Kabylie est sous la loupe des médias internationaux généralement, mais particulièrement ceux des pays des clubs qualifiés. L'image de la JSK ne doit pas être entachée de ces «mesquineries habituelles» comme les guéguerres entre le président Chérif Mellal et certains membres de la direction. Pour sa part, Mellal ne doit plus lancer des propos à l'emporte-pièce comme il a l'habitude de le faire au risque de ternir l'image de son club, car les présidents, à ce niveau de compétition, doivent être d'un haut niveau. Les prestations des Canaris en ce début de compétition africaine sont largement au-delà des attentes. Pour une reprise, c'est largement mieux que ce que l'on espérait. Toutefois, bien qu'il faille garder les pieds sur terre, il n'en demeure pas moins que les Canaris commencent sérieusement à acquérir plus de confiance en soi. N'étant pas dans l'obligation de remporter le titre, les camarades de Hamroun peuvent offrir du beau spectacle, histoire de rappeler que la JSK a longtemps dominé les terrains africains.