Une seule liste de candidatures a été déposée dans les délais réglementaires pour le poste de président de la Fédération algérienne de football par le candidat Charaf-Eddine Amara, en prévision de la prochaine assemblée générale élective (AGE) de la FAF, prévue le 15 avril 2021, a annoncé, hier, l'instance. «En prévision de la prochaine Assemblée générale élective (AGE) de la Fédération algérienne de football (FAF), prévue le 15 avril 2021, Mohamed Saâd, secrétaire général de la Fédération, a accusé réception, dans les délais réglementaires (vendredi 9 avril 2021 à 00 heures) d'une seule liste de candidatures pour le poste de président et de son Bureau fédéral», indique un communiqué de l'instance publié sur son site officiel. Agé de 56 ans, l'actuel président du CR Belouizdad devrait succéder à Kheireddine Zetchi qui a décidé de ne pas briguer un second mandat à la tête de la Fédération algérienne de football. À noter que la liste déposée par Charaf-Edddine Amara compte 6 membres ou ex-membres du Bureau fédéral sortant (Amar Bahloul, Larbi Oumamar, Mohamed Ghouti, Hakim Meddane, Mohamed Maouche et Rachid Gasmi) ainsi que d'autres déjà passés par là comme Yacine Benhamza (sous Mohamed Raouraoua) ou encore Mouldi Aissaoui, ex-président de la FAF. Hier, la commission de candidature présidée par Abdelmadjid Yahi a validé cette liste, même si Amara et certains membres de son Bureau ne remplissent pas des critères d'éligibilité. Interrogé la veille, Amara, qui va désormais quitter son poste à la tête du CRB avait indiqué: «Comme tout Algérien, je suis un passionné du football. Je suis aussi à la tête d'un très grand club, qui est le CRB, que je préside avec honneur et fierté. Je viens, donc, avec cette ambition et souhait de voir les choses aller mieux dans notre football.» Appelé à tracer les grandes lignes de son programme, l'enfant de Tébessa a parlé de «la formation des joueurs, la formation des éducateurs, la réorganisation des dépenses, la mise en conformité des statuts de la FAF et la restructuration des Ligues, qui souffrent d'un déficit structurel».