Aujourd'hui, mardi 16 novembre, l'EN, sur sa lancée, va boucler la première partie, de l'expédition vers Doha (Qatar) pour y disputer la prochaine Coupe du monde 2022. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, pour les protégés de Djamel Belmadi qui continue sa route en ignorant ce qui se dit et redit. Les chiens continueront à aboyer, la caravane continuera son chemin, puisque les actuels sociétaires de l'EN, s'apprêtent à se débarrasser de cette équipe du Burkina Faso, qui nous en veut pour, on ne sait quel motif, ou plutôt si, pour la folie passagère de Malo, son fantasque éducateur, qui se déplace chez un peuple qu'il ne connaît point, sur tous les plans ! L'EN a de l'ambition, beaucoup d'ambition, démesurée, oui, mais propre et méritée. L'ambition, oui! La prétention, non! Toute cette route caillassée et pleine de nids- de- poule, a été parcourue par les camarades de Sofiane Feghouli, depuis juillet 2019, date à laquelle les Algériens avaient fini d'avaler couleuvre sur couleuvre, et fini par se ranger sur la volonté d'Allah, quand ils apprirent avec une incommensurable joie, la prise en mains de l'EN, par un Algérien, et quel Algérien! Ils remercièrent Allah pour ce cadeau du ciel, tombé, en l'occurrence, le sympathique Belmadi, qui était arrivé à Alger, la gibecière remplie de magnifiques projets, et, en premier, la prochaine «coupe d'Afrique 2019». Sur place, il débuta son programme qu'il étala d'abord aux joueurs, les joueurs lâchement et injustement écartés (Benlamri, M'Bolhi, Feghouli...) et remplacés par des «abrutis» qui ne firent pas long feu. Avec Belmadi, il n'y a plus d'expression imbécile qui consistait à déclarer, que « tel joueur va avoir sa chance, tel jour»! Non, Belmadi ne prend pas ce genre de joueur. Il ne convoque que les joueurs fin prêts, des joueurs préparés et armés pour des combats sur un terrain, à la loyale! C'est pourquoi on ne pourra jamais imposer un joueur qui n'a pas été «scanné» par le sélectionneur national, seul maître à bord, renforcé, évidemment, par son staff où la compétence subsiste royalement! Toute l'histoire nous a appris qu'il n'y avait pas un seul chef de guerre qui gagna la guerre, sans l'adhésion de ses soldats! Belmadi avait réuni les « Soldats du désert» pour en faire, en très peu de temps, les «Guerriers du Sahara»! Comme dans un film de Cecil. B. De Mille, en cinémascope, et en couleurs, Belmadi connut le sacre au pays des «Pharaons»! Mais la joie des fans allait être ébranlée par la cellule de sape anti-Belmadi, qu'elle trouvait subitement, dictateur, refusant le bruit des mobiles, entre autres, durant les conférences de presse d'avant et d'après matchs. A vrai dire, on a vite compris que cet Algérien «pistonné» par Allah n'était pas une marionnette qu'on pouvait aisément manipuler à volonté. Loin s'en faut: intègre, jeune, droit, pieux, fidèle à Allah, à son boulot, à son peuple qui l'a vite compris, à telle enseigne qu'il le protègera durant tout son parcours. Venu avec une idée que lui seul comprenait, il imposa largement, son style de voir, de travailler, de mener la barque «Algérie» à bon port, de planifier, de prévoir et de passer à l'action au bon moment. Entre-temps, le staff suivait religieusement «Djamel», l'EN voguait sur des vagues sûres, emportant les matchs, un à un. Elle faisait l'admiration et les unes dans plusieurs pays. Cela a valu à nos joueurs des fleurs, des bouquets, des compliments, mais aussi de l'envie, de la jalousie, évidemment! Mais ce qui blessait surtout Djamel, c'est le fait que tout le tintamarre, le mal, la félonie et les médisances provenaient de notre pays! Les instigateurs étaient des Algériens! Le sympathique, Samir Sellimi, le consultant tunisien, a trouvé les mots justes qu'il faut, pour évoquer en bons termes Belmadi: «Un sélectionneur - entraîneur national qui arrive à Alger, un programme tracé loin de toutes manigances, qui savait où aller! Il ira droit au but, comme il l'a toujours fait, balle au pied lorsqu'il jouait! Il n'offre pas d'occasion ni de chance au joueur. Il prend le joueur prêt à entrer dans son système de jeu! Il ne perd pas de temps! Il ne tergiverse pas!.» Les chacals, eux, hurlaient très fort du fond des chauds plateaux TV, croyant, à tort, le décourager! Mais l'entraîneur national, faisant fi de toutes ces bassesses, préparait sereinement son équipe aux joutes contre trois pays frères dans les meilleures conditions. Le départ momentané de Guedioura, blessé poussera le sélectionneur à faire appel à une pépite nommée Zerrouki, un élégant grand joueur de 1,83 m, qui évolue en Hollande, le pays de Yohan Cruuff, Neeskens, les animateurs du football total, i.e. Tout le monde attaque, tout le monde défend! C'est un peu l'esprit de notre Onze national. Puis, Belmadi fit appel coup sur coup, à Boudaoui, Bedrane, Benayada, Halaïmia, Zorgane, Amoura qui lui donneront entière satisfaction! Aujourd'hui, le Burkina Faso n'a qu'à bien se tenir, car la bourrasque EN risque d'emmener loin les «huttes» et les conséquences d'un avenir sombre pour Malo, avec! Bien sûr, un match n'est jamais gagné d'avance, et Belmadi le sait mieux que quiconque! Cependant, lorsqu'on vient jouer un match décisif sur les terres du champion d'Afrique sortant et entrant, on le fait avec humilité et non en insultant les hôtes, qui se feront un plaisir de lui donner une leçon de foot, de se faire plaisir, ensuite de bien se comporter sur la pelouse aujourd'hui, et enfin, d'administrer aux illustres visiteurs, emmenés par un coach excité, une petite leçon de savoir -vivre et surtout de fair-play, souhaité et demandé, au monde entier, par la FIFA! Quant aux pluies, qu'elles soient les bienvenues, surtout pour ce qui reste de notre belle Mitidja.