Succédant à l'opération d'évaluation et de concertations avec les différents services du secteur de l'industrie, pour l'établissement d'un état des lieux, en vue d'apporter les solutions adéquates à une restructuration profonde, la nouvelle étape de cette stratégie se profile dans l'émergence d'une synergie entre les secteurs pour une meilleure appréciation des besoins et des préoccupations des industriels.Dans cette optique, l'éradication des freins et des obstacles existant depuis des décennies, passe pour être l'action clé de cette vision qui tend à assainir le secteur des anciennes pratiques, et de mettre en place une nouvelle dynamique, basée sur la réalité du terrain, et sur la mise en place d'outils efficaces pour créer des niches d'investissement à hauteur des ambitions des opérateurs. Le plus souvent, ces derniers se retrouvent piégés par un engrenage administratif sans fin, qui leur coûte toute leur énergie et leur temps, et qui entrave considérablement leur démarche d'exploitation ou d'investissement. C'est dans ce sens, que le ministère de l'Industrie entend associer la Médiation de la République dans le traitement des projets en suspens du secteur industriel. L'on pense, au département de Zeghdar que cela permettra une meilleure prise en charge des préoccupations des industriels, dont les projets ont été retardés, et la nécessité de prendre des mesures d'urgence pour relancer l'économie nationale. Et ce, à travers la dynamisation de l'investissement en tant que principal moteur de l'économie nationale. Une orientation qui s'accorde, dit-on, avec le rôle de la Médiation de la République, du fait que cette dernière occupe une position centrale dans la relation entre l'administré et l'administration, et qui a toute la latitude d'intervenir pour concrétiser cette stratégie et permettre aux industriels d'avoir un soutien permanent. Cela étant, un travail colossal reste à effectuer, en matière d'aménagement et d'assouplissement des procédures administratives par le Comité interministériel, chargé du suivi des projets d'investissement en suspens. Cette instance est appelée à accélérer le traitement d'un grand nombre de projets achevés, mais toujours pas en phase d'exploitation, en raison de restrictions liées au manque d'aménagement des zones d'activité et au retard dans les travaux de raccordement aux réseaux d'électricité, de gaz et d'eau. D'autres projets demeurent toujours en suspens, en raison du retard accusé dans l'obtention de certaines autorisations administratives. Il s'agit donc, d'une réelle réforme du secteur, qui vise dans un premier temps à libérer un volume de 1500 projets en suspens, pour passer au crible l'ensemble des investissements, et ce, en vue de créer un écosystème favorable à la construction d'un tissu industriel, apte à relever les défis de l'heure, et mettre le secteur sur les rails du développement durable. À ce titre, il faut savoir que l'opération de la levée des obstacles n'était pas limitée seulement aux projets achevés, mais sera généralisée à tous les projets qui ont été réalisés avec des taux de 50 à 70%. L'impact économique direct de l'ensemble des demandes, dont les réserves ont été levées, aura une valeur ajoutée dans la création de richesse et d'emplois. Dans cette nouvelle approche de lutte contre les effets de la bureaucratie, la Médiation de la République est censée trouver des solutions durables dans des délais raisonnables, notamment en adaptant les lois ou avec des solutions exceptionnelles, en vue de faciliter les activités industrielles ou en permettant d'élargir les projets.