Dans l'optique de parachever les actions visant à un réel déverrouillage du climat de l'investissement, susceptible de répondre aux besoins et aux attentes des opérateurs économiques et relancer l'appareil industriel, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar s'est penché lors de la dernière réunion de la Commission nationale de suivi des projets d'investissement à «l'examen de la liste des projets en suspens présentés par les commissions de wilaya relevant de la Commission nationale, en vue de lever certains obstacles que les commission de wilaya n'ont pas pu trancher ou lever, à savoir la liste au sujet de laquelle la coordination est en cours avec les services du médiateur de la République.``. Une action qui rejoint une approche globale qui vise à réanimer tous les leviers économiques susceptibles de consolider les orientations adoptées par l'Etat pour relancer le secteur de l' industrie. Il faut dire que l'opération de dégel des projets et de levée d'obstacles s'est déroulée à un rythme qui a abouti à des résultats qui actent d'une célérité notable dans l'application des solutions issues des multiples rencontres avec les investisseurs. C'est précisément sur ce terreau fertile qui naîtra des réformes profondes engagées dans ce domaine, que l'Algérie pourra prétendre à l'élargissement de son champ d'action et de partenariat au niveau international. Elle pourra, ainsi, à nouveau drainer un volume d'IDE et de coopération, qui confirmeront la réussite de ces actions, et l'établissement d' un capital de confiance qui ne peut être atteint qu'à travers la réussite des actions menées autant sur la plan de l'assainissement du secteur industriel de tous les obstacles, que sur l'émergence de nouveaux paradigmes en matière de gestion juridique, et de visibilité sur les voies de l'investissement. Il s'agit d'une approche économique, qui vise à mettre en avant les réelles capacités de l'Algérie à rebondir et sortir d'une période de léthargie et d'anarchie, et présenter à, travers les résultats des réformes, de nouvelles assises d'investissement, sur lesquelles les partenaires étrangers pourraient se projeter. C'est précisément ce qu' a mis en avant le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar lors de sa rencontre ce jeudi avec l'ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, évoquant « les nouveaux mécanismes juridiques qui concernent l'octroi et la gestion du foncier industriel, avec la création des pôles industriels spécialisés, formulant le voeu de voir les sociétés américaines participer dans l'investissement en Algérie et bénéficier des avantages qu'offre le nouveau Code de l'investissement». Il y'a lieu de convenir cependant, que depuis l'application des nouvelles orientations et des mesures profondes pour appuyer et accélérer les reformes économiques, les échanges avec les partenaires étrangers et le rythme des visites des hauts responsables se sont considérablement accélérés, dénotant un intérêt sans faille pour la réactivation des relations économiques avec l'Algérie. Un gage de reconnaissance de la mue profonde qui s'opère à tous les niveaux, actuellement et après deux années de parcours tumultueux et difficile. Cela étant, le chemin vers l'émergence d'une économie performante et productive, reste encore long et laborieux, et demeure tributaire des résultats des politiques et des visions adoptées par l'Etat. C'est dans ce sillage que Zeghdar a mis en avant «la volonté de l'Algérie d'oeuvrer davantage au développement, à la modernisation de ses capacités industrielles et à l'établissement de partenariats mutuellement bénéfiques, avec le transfert de la connaissance et de la formation et le développement des PME et de la sous-traitance mécanique».