Le processus de démantèlement de la carcasse du HFn°1 du complexe sidérurgique d'El Hadjar a été amorcée jeudi, a indiqué un communique de la direction générale de l'entreprise Sider Annaba. L'opération a été lancée après que toutes les démarches administratives et judiciaires pour le dossier de la réforme de l'installation, ont été effectuées, a précisé la même source. Une opération supervisée par Lotfi Kamal Manaâ, directeur général de Sider El Hadjar et Anis Belarbi, président-directeur général de la Société nationale de récupération. L'opération de destruction des principales parties du HF n°1 a été confiée à l'ENR, (Entreprise nationale de récupération), filière du groupe Imetal, a encore précisé ladite source. L'entreprise Sider, avec ses propres capacités humaines et matérielles, avait, auparavant, démantelé certaines parties importante afin de récupérer des pièces de rechange pouvant être utilisées en cas de besoin dans le haut fourneau n°2. L'opération de recyclage de la ferraille issue de la carcasse du HF n°1, dont l'ossature représente près de 20 000 tonnes de ferraille récupérables, s'effectue au niveau du complexe. Notons que la décision s'inscrit dans le cadre d'une vision économique concernant l'exploitation de résidus de matériaux ferreux inexploités et l'assainissement du patrimoine immobilier de l'entreprise (foncier). Ainsi, la récupération des résidus du HFn°1 et la vente des déchets, stock inexploité de matériaux ferreux (ferraille), accumulés au niveau du complexe, s'étendant sur une superficie de plus de 900 ha, libérera une aire de deux hectares exploitée afin d'entreposer ces déchets. Une assiette foncière susceptible d'accueillir des activités industrielles secondaires. En ce sens, le complexe Sider d'El Hadjar avait proposé aux opérateurs économiques la récupération de près de 100 000 tonnes de déchets ferreux non récupérables au niveau de ses unités. Des déchets issus du processus de production du complexe. Des résidus générés par les différentes unités du complexe, dont certains sont récupérables, sont collectés et triés par l'unité Fersid relevant du complexe. Les déchets ferreux non récupérés par le complexe peuvent être exploités en dehors de celui-ci, après transformation dans les secteurs des travaux publics, du bâtiment et certaines activités industrielles. En somme, une bouffée d'oxygène pour la trésorerie de l'entreprise, dont la production prévisionnelle pour 2022 devrait avoisiner 800 000 tonnes de produits ferreux (rond à béton, tôles, tubes et bobines). Une embellie pouvant permettre à Sider El Hadjar de mettre le cap sur d'autres horizons d'activité, et pourquoi pas, créer de nouveaux postes d'emploi.