Les relations bilatérales algéro-qataries sont parties pour connaître une embellie certaine dans les années à venir. Sous l'impulsion des deux chefs d'Etat de deux pays arabes frères, en l'occurrence le président Albdelmadjid Tebboune et l'Emir Cheikh Tammim bin Hamad Al Thani, la coopération entre l'Algérie et le Qatar semble évoluer dans le bon sens. La visite de Mme Maryam Bint Abdullah Al Attiyah, présidente du Comité national des droits de l'homme de l'Etat du Qatar, illustre cette vision renouvelée de la coopération bilatérale entre les deux pays. Reçue au siège du Conseil de la nation par le président du Sénat, Salah Goudjil en présence du président du Conseil national des droits de l'homme (Cndh), Abdelmadjid Zaâlani, cette rencontre intervient dans le sillage des paradigmes pragmatiques nouveaux mis en place, en vue d'approfondir la concertation et renforcer les partenariats multilatéraux entre l'Algérie et le Qatar. Il convient de rappeler que cette visite de la responsable qatarie dans le pays, intervient dans le cadre d'une participation à une session de formation constitutive autour de «la création des institutions nationales des droits de l'homme conformément aux principes de Paris (1993)», qui se tient en Algérie du 22 au 24 juillet2022. Pour le deuxième homme de l'Etat algérien, qui a fait état de «relations distinguées entre les deux pays frères», il est surtout question de rehausser ce partenariat stratégique vers des niveaux d'excellence, en l'élargissant à «d'autres domaines de coopération dans l'intérêt des deux peuples et pays frères». Cela, conformément aux «directives des dirigeants des deux pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son frère, l'Emir de l'Etat du Qatar, Cheikh Tammim bin Hamad Al Thani», soulignera Salah Goudjil. Cette visite intervient également dans le cadre d'une volonté affichée des deux pays de trouver les opportunités à même de concrétiser sur le terrain ces décisions et instructions des deux chefs d'Etat. D'où cette affirmation de Mme Maryam Bint Abdullah Al Attiyah, soulignant «la détermination du Comité national des droits de l'homme de l'Etat du Qatar à promouvoir les moyens de coopération avec le Comité algérien des droits de l'homme, à travers l'organisation de programmes de formation et le soutien mutuel des efforts consentis en matière des droits de l'homme, en sus de l'échange des expériences acquises entre les deux pays». Un axe de coopération très stratégique qui devra donner davantage de résultats, pour peu que toutes les pistes soient défrichées de manière rationnelle. Cela est d'autant plus important que l'officielle qatarie est omniprésente en matière de réseautage, étant donné qu'elle assure la présidence du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l'homme, sans compter également celle de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'homme. Durant l'entretien accordé à cette responsable qatarie des droits de l'homme, Goudjil soulignera le rôle croissant et ascendant de l'Algérie sur la scène arabe. Mettant en relief «les efforts inlassables déployés par le président de la République pour renforcer la coopération interarabe et hisser le niveau de la coordination entre pays arabes», il relèvera avec tact aussi, les objectifs assignés par l'Algérie au sommet arabe, auquel elle s'attelle et qu'elle organisera en novembre prochain. Evoquant la situation en Palestine occupée, Goudjil rappellera les positions de l'Algérie en faveur de «la préservation des intérêts des peuples arabes».