L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a mis en garde samedi contre une «escalade» des activités liées aux colonies en Cisjordanie et à El-Qods-Est occupées suite à la formation du nouveau gouvernement sioniste. «La montée en puissance des partis fascistes sionistes menace d'une escalade sans précédent des activités relatives aux colonies et de la confiscation des terres palestiniennes», a indiqué le Bureau national de l'OLP pour la défense des terres et la résistance, dans un rapport. Le rapport de l'OLP rappelle que l'entité sioniste a construit 3 100 unités de colonies juives à El-Qods-Est occupée en 2022. Par ailleurs, vingt-neuf Palestiniennes, dont deux mineures, sont toujours incarcérées dans le centre de détention de l'entité sioniste «Damon», a fait savoir, samedi, le Club des prisonniers palestiniens dans un communiqué. «Parmi les prisonnières, six sont des mères. La plus ancienne parmi les incarcérées a purgé 7 ans, soit depuis 2015», a indiqué le Club, notant que «la majorité des prisonnières ont été arrêtées à El-Qods occupée». Il précise, dans le même contexte, que «6 prisonnières ont été arrêtées alors qu'elles étaient blessées, dont Israa Jaabis, lors de l'explosion de sa voiture qui avait été la cible de tirs de la part de soldats» sionistes. En mars dernier, les prisonnières palestiniennes de la prison «Damon» ont souligné qu'elles étaient exposées aux pires méthodes de violence et de punitions collectives dans les geôles de l'occupation sioniste, notamment la privation des visites familiales, des appels téléphoniques, ainsi que des soins médicaux. La majorité des prisonnières souffrent de maladies chroniques et ont besoin d'un suivi médical urgent dans un hôpital, faute de médecins femmes dans la prison. Face à ces conditions, les prisonnières ont réaffirmé leur résistance pour la liberté et la justice. En outre, elles ont appelé la Croix-Rouge à «prendre des actions sérieuses au sujet des prisonniers croupissant dans les geôles de l'occupation, dans des conditions déplorables».