Erigés en tant que priorité absolue, le développement des activités initiées par les jeunes dans tous les domaines, et leur promotion, sont en phase de connaître un essor certain, notamment après la création d'une institution aussi stratégique que le Conseil Supérieur de la Jeunesse. Il faut dire que la canalisation de cette force dans des axes de développement qui répondent à ces aspirations et ambitions, entre dans le cadre des grands changements opérés. D'un statut en proie à un mépris sans nom durant les anciennes gouvernances, la jeunesse algérienne est passée à travers les ouvertures politiques, économiques et sociales, au statut d'acteur à part entière dans l'émergence de l'Algérie nouvelle. Dans cette optique, il apparaît plus qu'évident qu'une synergie regroupant les différents secteurs d'activité devrait s'établir autour de l'émergence de cette frange de la société. À ce titre, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a affirmé, mardi à Alger, lors de sa rencontre avec le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, que «son secteur était prêt à doter les jeunes des moyens technologiques les plus sophistiqués en vue de renforcer leurs capacités». Il faut dire que de telles orientations contribuent hautement à libérer l'esprit d'initiative chez les jeunes, et à renforcer leurs confiance envers l'Etat. Il s'agit en profondeur d'un accomplissement dans les effets apparaîtront à long et moyens terme, dans la mesure où cet accompagnement contribuera à renforcer les capacités des jeunes en matière d'innovation, de création d'entreprise et de participation à des niveaux importants dans la restructuration des secteurs stratégiques, tel que celui de l'économie de la connaissance. Dans ce cas de figure, l'intérêt que porte le secteur des télécommunications et de la poste à l'épanouissement économique et social des jeunes, s'articule autour de l'impératif de permettre aux jeunes de participer massivement à l'édification d'une Algérie où l'action des jeunes est prépondérante et soutenue par les pouvoirs publics. D'autant plus que cet appui initié par le secteur des télécommunications, n'est pas le simple fruit du hasard. Il repose sur l'intérêt particulier que portent les jeunes aux nouvelles technologies, notamment les capacités du débit de la connexion internet, et les différentes formules que propose le secteur a cet effet. A ce titre, M. Hidaoui a souligné l'importance de «la communication permanente avec les différents partenaires et cadres du ministère de la Poste pour promouvoir la jeunesse et faciliter l'accès des jeunes créateurs aux nouvelles technologies». Cela étant, pour que cet accompagnement aboutisse à des résultats probants, susceptibles d'impacter la relance économique, la coopération entre les deux institutions devrait s'articuler autour d'actions concrètes.Dans cette optique, lors de cette rencontre, le ministre a affirmé qu' «il a été question de l'examen des mécanismes de constituer une commission de coordination, de coopération et de suivi entre le ministère et le CSJ afin de suivre la mise en oeuvre des différents programmes juvéniles et l'adoption de solutions pratiques pour répondre aux préoccupations enregistrées par le CSJ».