L'ASO Chlef s'est, encore une fois, montrée incapable de gagner et d'imposer son jeu. Cette fois-ci ce fut face à l'ASMO devant laquelle elle a déçu et laissé ses fans sur leur faim pour la deuxième fois consécutive. La partie a débuté sur un faux rythme, les deux équipes optant pour la prudence. Le schéma tactique concocté par l'entraîneur oranais Bouali s'avèrera payant lors de la première période durant laquelle les camarades de Beramla gênèrent considérablement l'évolution des locaux qui perdirent le contrôle du milieu de terrain. Les Oranais tentèrent même quelques incursions dans le camp chélifien par l'entremise de Hanitser qui faillit ouvrir le score suite à une hésitation de la défense chélifienne (28'). Les locaux réagirent mais ils le firent d'une façon tellement désordonnée, que les hommes de Bouali n'eurent aucune peine à stopper leurs assauts. Ce qui fait qu'en première mi-temps, il n'y eut pas grand chose à se mettre sous la dent avec un 0-0 qui sanctionna les débats. Après la pause, on pensait que les coéquipiers de Zaoui, allaient montrer un visage meilleur que celui de la première période, mais il n'en fut rien. Au contraire, ce furent les Oranais qui réussirent à ouvrir le score à la 53' par le biais de Hanitser dont le tir lobé des 30 mètres trompa la vigilance d'un Messaï trop avancé sur l'action. La joie des Asémistes ne fut, cependant, que de courte durée puisque, trois minutes plus tard, Abbas adressa un tir des 20 mètres sur lequel le gardien Aït Zegach repoussa le ballon que N'Daye, absolument seul, ne s'empêcha pas d'exploiter. Après cette égalisation les Rouge et Blanc se ruèrent en attaque en vue d'ajouter un deuxième but mais ni N'Daye ni Emmanuel n'arrivèrent à inquiéter l'arrière-garde visiteuse. En attaquant, l'ASO s'exposa aux contres oranais dont certains faillirent aboutir comme celui de Boumechra à la 57' et celui de Hanitser à la 68'. Les Asémistes tenaient le match nul, le résultat qu'ils étaient venus chercher alors que les Chélifiens ont raté leur rendez-vous. Ce match nul augure d'un avenir pas très gai du côté de l'ASO.
