L'expérience algérienne dans le domaine du soutien à l'emploi de jeunes suscite l'intérêt de la Mauritanie. Après avoir ouvert de nouveaux horizons aux jeunes Algériens, le dispositif micro-entreprise de l'Ansej suscite l'intérêt des autres pays. Autrement dit, l'idée de créer des micro-entreprises dans le cadre du soutien aux jeunes voyage bien à l'étranger. Profitant de la tenue du 4e Salon «Samie 2007», qui se déroule aux Pins Maritimes d'Alger, la Mauritanie a dépêché à Alger, une délégation de cadres présidée par le directeur général de l'Agence nationale de promotion de l'emploi des jeunes en Mauritanie (Anapej), afin de signer une convention de partenariat entre les deux parties. «C'est dans le but de créer un pont d'échange de connaissanceset des expériences entre les deux agences que nous avons signé cette convention», a déclaré M.Mohamed Cherif Bouaoud, directeur de suivi et d'assistance au niveau de l'Ansej. Et d'ajouter «la Mauritanie s'intéresse à l'expérience algérienne dans le domaine de l'emploi, donc nous allons mettre notre savoir-faire et nos idées au soutien des jeunes Mauritaniens». Ainsi, il est prévu de programmer des sessions de formation et d'accompagnement au profit des encadreurs de ce pays, soit en Algérie, soit en Mauritanie. En outre, au troisième jour de ce salon, une dizaine de conventions Ansej-universités, ont été signées. Lesdites conventions ont pour objectif d'aider les étudiants à rentrer de plain-pied dans la vie professionnelle, après le cursus universitaire. Pour la journée d'avant-hier, quatre conventions ont été signées. Les bénéficiaires sont l'université de Jijel, l'Ecole nationale polytechnique d'El Harrach, l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme d'El Harrach, l'Institut national d'agronomie d'El Harrach. Ces conventions, reposent sur deux volets, à savoir, le premier, d'ordre pédagogique et le second d'ordre économique. Pour le premier, l'Ansej met à la disposition des étudiants de fin de cycle toutes les procédures liées à la création d'une micro-entreprise. «A travers cette démarche, nous visons à préparer l'étudiant à devenir un chef d'entreprise juste après la fin de ses études. Nous allons mettre tous les moyens financiers et moyens d'accompagnement à son profit pour l'intégrer dans le monde de l'emploi», a souligné M.Bouaoud. S'agissant du volet économique M.Bouaoud a indiqué qu'on vise à créer de petits emplois, sous forme de services au sein même des campus universitaires tels que les cafétérias, les taxiphones et des petits bureaux pour le traitement de texte et les photocopies. «Les universités accordent des locaux aux étudiants et l'Ansej finance leurs projets de service» a-t-il précisé. Pour la journée d'hier, deux conventions ont été signées. La première avec la Rocca et la deuxième avec le Croupe Sntr. Pour la première, l'objectif est de créer des micro-entreprises spécialisées dans le métier de la pierre. En ce qui concerne la Sntr, on vise à créer des micro-entreprises dans le transport de marchandises.