L'événement qui coïncide avec les festivités commémorant le 11e centenaire de la création de la ville d'Oran est perçu comme un signal fort des autorité françaises, un signal qui bat en brèche les arguments de ceux qui veulent encore maintenir notre pays sous embargo. Le siège du CCF, situé à la rue Larbi-Ben M'hidi, était considéré comme un pôle culturel par excellence. Il offrait, par le passé, un espace de convivialité qui permettait aux étudiants, aux chercheurs et aux citoyens de disposer d'outils leur permettant de mener à bien leurs travaux. Sa bibliothèque ne désemplissait pas et ses ateliers de travail offraient des commodités de travail de bonne facture. Pour marquer l'événement, la direction du centre a retenu un florilège d'activités culturelles, ce qui nous donne un avant-goût sur les réelles aspirations du centre. Outre l'exposition collective de peinture, Taoussa, à laquelle prendront part 12 artistes de l'Ouest comme Belhachemi, Ouadah, Arzazi ou encore Chender, un spectacle de théâtre, Garçon, un thé, est programmé au théâtre Abdelkader-Alloula, les 11 et 12 mars. Créé en 1990, le spectacle, interprété par la compagnie Fiat Lux, a été joué plus de 500 fois dans une centaine de pays. Par ailleurs, les responsables du centre ont programmé un chant polyphonique, puisque l'occasion sera donnée le 16 mars à la troupe Tavagna de donner un aperçu sur le répertoire vaste de la chanson corse qui commence à trouver un écho grâce au travail d'ensemble comme Iu Muvrini et autres. En attendant la programmation des cours, le CCF compte ouvrir sa médiathèque et sa bibliothèque aux étudiants. Plus tard, grâce au concours de tous, il atteindra sa vitesse de croisière et pourra élargir son éventail de commodités, offert à ses futurs adhérents, a estimé M.Yves Jacques Cabasso, directeur du Centre culturel d'Alger.