Toute l'Espagne s'est mobilisée pour le club madrilène. L'Union européenne de football (Uefa) pourrait lever les sanctions infligées à l'Atletico Madrid à la suite d'incidents survenus dans son stade le 1er octobre lors du match de Ligue des champions contre l'Olympique de Marseille, selon la presse sportive espagnole de vendredi. L'Atletico a fait appel de ces sanctions, notamment une suspension de son terrain pour 2 matchs de Ligue des Champions et les arguments et vidéos présentés ces derniers jours, pourraient amener l'instance européenne à faire preuve d'indulgence, estime le quotidien Marca. Selon l'Uefa, la police espagnole a agi de façon «disproportionnée» à l'encontre de supporteurs de l'OM, l'entraîneur de l'Atletico, Javier Aguirre, également suspendu pour 2 matchs, a injurié un joueur marseillais et des cris racistes ont été entendus dans le stade Vicente-Calderon. L'Atletico nie en bloc ces assertions et affirme que les incidents lors du match du 1er octobre (victoire 2-1 de l'Atletico), ont eu pour origine la violence des supporteurs marseillais. Des vidéos soutenant cette thèse ont été envoyées aux responsables de l'Uefa. Le quotidien sportif AS souligne pour sa part que le délégué de l'Uefa au match entre l'Atletico et Liverpool (1-1), mercredi au Calderon, a été favorablement impressionné par la bonne ambiance régnant dans le stade entre les supporteurs des deux équipes, ce qui pourrait influer le verdict en appel. Le président de l'Atletico, Enrique Cerezo, a pour sa part exprimé l'espoir que «l'incident sera complètement oublié» et que le match retour à Marseille en décembre serait celui de la «fraternité», dans des déclarations à la radio française RMC. L'Uefa avait suspendu la semaine dernière les sanctions annoncées quelques jours auparavant pour permettre l'organisation du match contre Liverpool mercredi. Une décision de l'Uefa est attendue pour la fin du mois. Le gouvernement espagnol était monté au créneau la semaine dernière pour défendre l'Atletic.