La Tunisie a annoncé hier que le Hadj avait été suspendu en raison de risques de propagation de la grippe A(H1N1) et de l'impossibilité de vacciner à temps les candidats au pèlerinage prévu vers la mi-novembre. Le ministre des Affaires religieuses, Boubaker Akhzouri a indiqué que le pèlerinage avait dû être «reporté» pour «préserver la vie humaine». Les lots de vaccins commandés ne seraient pas disponibles avant fin octobre alors que les autorités saoudiennes ne délivrent le visa du Hadj que deux semaines après l'immunisation des fidèles candidats au pèlerinage, a-t-il expliqué. Il a affirmé qu'au regard de l'Islam «la capacité physique et matérielle» est une condition à l'accomplissement des rites du Hadj, ajoutant que la préservation de la vie est un «précepte fondateur» de la religion musulmane. Cette décision concernerait quelque 10.000 Tunisiens désirant accomplir le Hadj.