Plus que quelques jours seulement avant le coup d'envoi officiel du rendez-vous continental. La sélection algérienne de football poursuit la deuxième phase de son stage préparatoire dans la région du Castellet près de Toulon (sud de la France), en prévision du prochain rendez-vous africain prévu en Angola du 10 au 31 janvier en cours. Si la première phase qui s'est terminée à la fin du mois de décembre dernier a été consacrée à l'évaluation de l'état de santé et la condition physique de chaque joueur, dans l'objectif d'arrêter la liste définitive des sélectionnés pour la CAN, cette deuxième partie qui a débuté vendredi dernier, est consacrée au travail spécifique, à savoir le technico-tactique et la préparation du premier match important contre le Malawi, prévu le 11 janvier prochain. C'est ce que précise d'ailleurs, le coach Saâdane: «Dans cette deuxième partie, qui s'étalera jusqu'au jour du départ pour l'Angola, on entrera dans le vif du sujet avec le début de la préparation effective de la compétition et notamment notre premier match face au Malawi». Aux dernières nouvelles, le joueur de la Lazio de Rome (Série A italienne), Mourad Meghni, ainsi que Rafik Saïfi d'Al Khor (Division1 qatarie) et Antar Yahia (Bochum/D1 allemande) reviennent petit à petit de leurs blessures en s'entraînant à l'écart du groupe pour améliorer leur état de santé. Il est vrai que si Saïfi et Meghni sont sûrs de prendre leur place avant la fin du premier tour, le cas de Antar Yahia n'est pas encore tranché. En tout cas, Saâdane et le staff technique font tout pour qu'il redevienne opérationnel. Saâdane organise donc des matchs d'application avec les joueurs pour leur permettre de rectifier les erreurs de cohésion et afin de retrouver les bons automatismes dans la construction du jeu, une carence à régler donc au plus vite. Les séances d'entraînement s'effectuent à huis clos et les journalistes ont dû se percher sur les terrasses des bâtiments limitrophes du terrain pour tenter de suivre les Verts dans le feu de l'action de préparation. La FAF exige le black-out total entre joueurs et journalistes algériens ainsi que les photographes. Par contre, ce n'est pas le cas pour les journalistes étrangers, selon nos confrères présents sur place. Mais, ce qui frappe le plus dans cette deuxième partie du stage, c'est surtout cette déclaration de Rabah Saâdane: «Nous croyions que les températures seraient similaires à celles d'Alger, mais nous sommes trahis par la météo...» Tiens, tiens! Saâdane ne savait pas qu'il se prépare dans une des régions les plus froides de la France?! D'ailleurs, la majorité des joueurs ont montré leurs réticences quant à cet environnement puisqu'ils auraient préféré effectuer ce stage dans un pays plus chaud pour travailler dans des conditions similaires que celles qui prévalent en Angola. Et c'est donc aujourd'hui que le coach national reconnaît son erreur dans ce choix de la France pour préparer la CAN. Fuir la pression du public à Alger, c'est compréhensif, mais le faire systématiquement en France, ce n'est point indiqué...