Les ouvriers en charge de la réalisation du tramway d'Oran ont découvert un corps enseveli dans le tracé même du projet. Les services de sécurité de la wilaya d'Oran viennent d'ouvrir une première information d'enquête et ce, après la découverte, jeudi, d'un corps enseveli dans un champ dans la commune de Gdyel, localité située à l'entrée Est de la wilaya d'Oran. Présentement, aucune avancée notable n'a été rendue publique tandis que les investigations, ouvertes sur plusieurs fronts se poursuivent de manière régulière, apprend-on. Durant la même journée, les éléments de la Protection civile de la même wilaya ont transporté, vers les services de la conservation des cadavres du CHU d'Oran, un corps sans âme d'un jeune âgé de 18 ans. La dépouille a été retrouvée jetée dans une écurie située dans le quartier de Saint-Germain dans la commune de Aïn El Turck. «Une enquête approfondie permettra de percer le secret de l'affaire», a-t-on indiqué. Et d'ajouter que «plusieurs affaires similaires ayant fait l'objet d'enquêtes ont abouti aux décryptages des mystères les ayant entourées pendant plusieurs longues années tandis que plusieurs autres sont toujours ouvertes en attente d'enrichissements». La semaine passée, les habitants du quartier huppé de Maraval ont été réveillés par un cri assourdissant venant de la cité universitaire des filles dudit quartier. La raison: les enquêteurs ont exhumé un nouveau-né sans vie, enterré quelques jours auparavant en plein milieu du campus. Un agent, exerçant dans le secteur, serait l'instigateur du forfait tandis que la mère biologique serait une étudiante en 5e année médecine. Récemment, les ouvriers en charge de la réalisation du tramway d'Oran ont été surpris lorsqu'ils se sont retrouvés face à face avec un corps enseveli dans le tracé même du projet. Après enquête, il s'est avéré que la victime a été tuée par ses propres amis avant d'être enterrée sur les lieux. Les exemples d'enterrements, loin des cimetières officiels, sont longs à énumérer. Les habitants d'El Bahia sombrent de plus en plus dans une désolation totale. De nouvelles formes de criminalité prennent de dangereuses formes et des proportions alarmantes. L'ensevelissement des corps hors cimetières est de plus en plus fréquent. La police d'Oran est, depuis quelque temps, sur le qui-vive permanent. La vengeance, la prostitution et les histoires des femmes, l'homosexualité, la drogue et les psychotropes, la consommation abusive d'alcool, les batailles rangées entre gangs, crimes d'honneur, histoires de conflits d'héritage constituent le lot des pistes les mieux indiquées et les plus empruntées par les hommes aux tenues blanches dans leurs différentes missions d'investigation. Sur un autre registre, plusieurs spécialistes en sociologie contemporaine sont unanimes à dire que cette nouvelle forme de criminalité nécessite des enquêtes sociologiques sérieuses et approfondies dont les axes principaux seraient les nouveaux comportements qui tendent à s'ancrer dans la société algérienne. Dans cette cacophonie, les règlements de petits différends familiaux se font, dans plusieurs cas, à coups d'injures et blessures tandis que les factures salées, dont les affaires d'honneur, sont souvent réglées avec des armes tranchantes parfois même des armes à feu. Les jeunes, vivant au rythme de ces mutations rapides, sont en perte de repères tandis que l'Ecole et l'Université algériennes continuent à fuir leurs responsabilités en occultant leurs missions principales. Le laisser-aller constant semble définitivement enraciné dans les esprits alors que dans un passé récent les rixes et altercations d'antan étaient posées et réglées à l'amiable grâce à la médiation des anciens et notables des quartiers.