Durant sa riche carrière, il a remporté 6 Coupes d'Algérie, deux sous les couleurs de la JSK, et quatre avec l'USM Alger, dont la dernière remonte à 2002. L'ancien baroudeur de la JS Kabylie, Hadj Adlène, se remémore la finale de la Coupe d'Algérie disputée le 23 juin 1994 face à l'AS Aïn Mlila, et son but qui avait permis aux Kabyles de brandir le 4e et dernier trophée de leur histoire, à la veille de la 47e édition de Dame Coupe qui mettra aux prise la JSK à l'USM Harrach, aujourd'hui au stade olympique du 5 juillet 1962. «Personnellement, c'était ma deuxième finale avec la JSK, après celle remportée en 1992 face à l'ASO Chlef (Ndlr, 1-0). Après l'annulation de l'édition de 1993, nous étions ainsi les détenteurs du trophée, et obligés donc de le conserver pour sauver notre saison, après avoir échoué à décrocher le championnat», a indiqué l'ancien renard des surfaces. Evoquant l'équipe de la JSK des années 1990, que d'aucuns qualifient comme la meilleure dans l'histoire du club après la fameuse formation «Jumbo Jet» des années 1980, Hadj Adlène estime que le trophée remporté en 1994, le dernier dans l'armoire du club, était l'aboutissement d'un parcours exemplaire de poulains de feu Djaâfar Harouni. «On constituait une excellente équipe, efficace et homogène dans ses trois compartiments. On a réussi à éliminer lors des premiers tours, de grosses cylindrées, dont l'USM Blida des frères Zouani en demi-finales, on n'avait donc pas droit à l'erreur, d'autant que nos fans attendaient beaucoup de nous.» Après avoir pris le meilleur sur l'USMB, en demi-finale aux tab (5-4, temps réglementaire 1-1), la JSK s'apprêterait à disputer la 7è finale de son histoire, après en avoir perdu trois auparavant. «Nous avions abordé cette finale sous pression et avec la peur au ventre, car le faux pas nous éteait interdit, vu notre statut de l'époque. Mais les joueur ont accompli leur mission convenablement devant une équipe de Aïn Mlila, connue pour son bloc ultradéfensif», a-t-il expliqué. En se remémorant la préparation faite avant cette finale, Hadj Adlène, affirme qu'elle s'est déroulée dans de bonnes conditions. «On s'était bien préparé pour le rendez-vous, malgré le fait que nous avions échoué à décrocher le titre de champion au profit de l'US Chaouïa. Il y avait des joueurs d'expérience qui ont su gérer cette période là, et cela nous a donné raison par la suite.» Le jour J arriva, le stade du 5-Juillet 1962 était plein comme un oeuf durant cet été de 1994. Hadj Adlène raconte les moments qui ont précédé la rencontre. «En voyant notre public venu en masse nous soutenir, on s'était dit entre nous qu'on n'avait pas le droit de le décevoir. Notre concentration était à son comble, et Dieu merci, nous n'avons pas raté notre match.» Après la fin du temps réglementaire (0-0), les deux équipes furent obligées de recourir aux prolongations. A la 102è minute, Hadj Adlène surgit tel un renard des surfaces, en prenant à défaut et la défense et le gardien de l'AS Aïn Mlila, Lyamine Bougherara. «Mes tentatives durant les 90 minutes étaient infructueuses, alors je me suis dit que le moment est venu durant les prolongations pour faire la différence, et éviter ainsi d'atteindre les tirs au but, l'objectif de l'adversaire. Dieu merci, j'ai réussi à débloquer la situation grâce à une combinaison bien jouée entre Benhamlat et Moussouni.» Cette réalisation s'est avérée décisive puisqu'elle a permis à la JSK de décrocher la 4e et dernière Coupe d'Algérie de son histoire. «Juste après avoir inscrit le but, je me suis dit, ça y est, le trophée ne peut pas nous échapper. Au coup de sifflet final, j'étais aux anges, car j'ai permis à plusieurs milliers de supporters de fêter dans la joie notre trophée.» Durant sa riche carrière, Hadj Adlène a remporté 6 Coupes d'Algérie, deux sous les couleurs de la JSK, et quatre avec l'USM Alger, dont la dernière remonte à 2002.