Pur produit de l'USM El Harrach, l'ex-joueur d'El Harrach et de la JS Kabylie, entre autres, évoque cette finale entre deux équipes pour lesquelles il a déjà joué. Seulement, avec El Harrach Hakim a réussi à arracher le trophée en 1987, mais avec la JSK, il n'a malheureusement pas goûté à une victoire finale dans cette prestigieuse Coupe d'Algérie. «Il y a bien une différence entre les joueurs d'El Harrach et ceux de la JSK, dans cette finale, Il y a d'une part, ces jeunes Harrachis qui veulent coûte que coûte réussir un exploit devant cette grande équipe qui est la JSK. Et puis, il y a ceux de la JSK, une équipe qui a l'habitude et la tradition de jouer les premiers rôles. Quand on gagne des matchs contre El Ahly du Caire en aller et retour, et quand on possède un des meilleurs attaquants de la Coupe d'Algérie avec un Hamiti, auteur de 6 buts dans cette compétition, il y a lieu d'espérer arracher ce trophée. Cette équipe d'El Harrach est venue petit à petit bousculer tout le monde pour se retrouver en finale. Cela me rappelle notre équipe: Je me souviens que lorsque nous avions joué contre la grande équipe de l'époque du CRB avec comme entraîneur des Rouge et Blanc, un certain Saâdi Noureddine, c'était un match très difficile. Et lorsque nous l'avions gagné alors là, c'était le déclic. On a tout de suite compris que nous avions une équipe qui pourrait arracher le Trophée. Nous avions gagné par la suite contre Guelma et Bordj Menaïel et bien sûr c'était formidable d'arracher le trophée. Gagner, le CRB de l'époque était pour nous presque une assurance de remporter la coupe et c'est ce qui s'est réalisé d'ailleurs», a-t-il indiqué. Et de poursuivre: «Comme cette équipe d'El Harrach aujourd'hui, nous étions à l'époque jeunes. On avait gagné trois coupes d'Algérie en juniors, Lahcéne, Ziane, les anciens et moi. Je me souviens qu'on avait organisé une fête avec un chanteur de la famille de Dahmane El Harrachi à la veille de la finale: ce qui nous a complètement libérés. C'est dire l'ambiance de l'époque qui diffère de l'actuelle: la preuve, essayez d'imaginer que nous allions assister à une fête pour danser et chanter la veille de ce match de finale? « Fidèle à lui-même, Meddane n'a pas oublié de lancer un appel du coeur aux deux galeries en insistant surtout, pour le fair-play et la sportivité: «Je dois dire au public qu'il est de son devoir de faire de cette finale une fête du football. Quant aux joueurs, je dirais qu'il faudra tenter de profiter au maximum de cette finale, car combien de joueurs célèbres n'ont pu atteindre un tel stade et je citerai, entre autres, Salah Assad et je pense que même Belloumi aussi n'a jamais disputé de finale...»