Une fois de plus, le problème concernant les rencontres en retard se pose. On veut parler ici du délai de récupération accordé à certains et refusé à d'autres. Lundi, la JSK recevait l'ESS en match de rattrapage. De ces deux équipes, une seule est appelée à jouer, jeudi, pour le compte de la douzième journée de la compétition de la division I. Il s'agit de celle de Sétif qui devra se déplacer jusqu'à Chlef pour en découdre avec l'ASO locale. Bien sûr, on pourra toujours dire que les Sétifiens n'ont pas réagi et n'ont fait aucune référence pour une éventuelle programmation de cette rencontre vendredi. Mais faut-il vraiment qu'ils le fassent, tant il est évident qu'ils partiront largement désavantagés par rapport à leurs adversaire de Chlef. Il y a, à peine, un mois, l'USMA, qui avait joué un dimanche contre le WACasablanca en coupe d'Afrique, avait facilement obtenu le droit de recevoir le CRB, le vendredi plutôt que le jeudi comme toutes les autres équipes. La JSK a reporté par deux fois ce match contre l'ESS sans que l'avis des Sétifiens ait été pris en compte. On oblige ainsi, cette formation sétifienne à effectuer deux déplacements. consécutifs en moins de 72h. Et pas n'importe quel déplacement Imaginez qu'elle a joué lundi à Tizi Ouzou. Le soir, elle est rentrée à Sétif et le lendemain elle était à pied d'oeuvre à l'entraînement. Mercredi matin, elle doit prendre le bus pour effectuer les 600 kilomètres qui séparent Sétif de Chlef et jeudi elle sera de nouveau sur le terrain pour disputer un match officiel. Si la Ligue nationale avait un peu de logique, elle aurait dû avancer à lundi, le match que la JSK devait disputer, jeudi face au RCK. L'ESS n'a pas à payer pour une programmation que l'on veut faire sur mesure pour certains clubs. La FAF, qui se bat pour retrouver une certaine crédibilité dans la compétition nationale devrait se pencher sur ce problème.