Exemple de la France : le Syndicat national de la publicité télévisée (Snptv), une conférence de M. Stéphane Martin, directeur délégué du Snptv. Le Snptv représente 6 régies publicitaires et plus de 100 chaînes TV nationales et numériques, privées, financées, en tout ou partie, par les recettes publicitaires, des sites Internet et services interactifs, soit près de 500 salariés. Le Snptv représente 6 régies publicitaires TV regroupant des grandes chaînes TV nationales, des chaînes câblées, satellitaires, ou TNT, l'ADSL et des services interactifs. Les missions du SNPTV consistent à : - promouvoir la publicité TV, y compris à travers le soutien de ses membres aux campagnes d'intérêt général ; - représenter ses membres et à dialoguer avec les instances représentatives des acteurs de la publicité ; - étudier la publicité et la permanence de son efficacité pour le compte de ses annonceurs ; - développer et maintenir les pratiques de loyauté professionnelle. Dès l'origine, deux modes de financement de la publicité coexistaient : public et privé. Alors qu'aux Etats-Unis, il n'existe qu'un seul modèle, le privé. Malgré cela, on peut trouver un système appelé “syndication” en usage chez les chaînes de télévision locales américaines. Dans le principe, la chaîne n'investit (presque) pas dans des programmes générateurs d'audience, mais elle diffuse un programme TV d'une grande chaîne nationale appelée “syndicateur” acquis à prix réduit, en contrepartie d'espaces publicitaires commercialisés par le syndicateur. En France, ce système n'entrera en vigueur qu'en septembre 2009. Il permet à une petite chaîne TV de bénéficier de programmes coûteux à produire, contre un certain nombre de créneaux publicitaires négociés avec le syndicateur. La syndication reste très peu développée en Europe. La technique éprouvée consiste pour un producteur à vendre le même programme à toutes les chaînes qui le souhaitent contre un prix assez modique, car ce programme contient de la publicité. Il existe des exemples fameux, dont le plus célèbre est “La roue de la fortune” qui continue de réaliser de gros scores d'écoute aux Etats-Unis depuis 34 ans. À ce jeu de “La roue de la fortune” il faudrait ajouter 3 ou 4 émissions de jeu dont “Jeopardy”, “Oprah Winfrey Show”, etc., dont le taux d'audience est très élevé, ainsi que la durée de vie. Aux Etats-Unis, les “chaînes publiques”, le PBS (Public Broadcasting Service), bénéficient de 18% d'aide de financement étatique, le reste du financement est réalisé par le sponsoring. En France, la durée légale de la publicité sur une chaîne de télévision est passée de 2 minutes par jour, en 1968, à 216 minutes par jour, en moyenne, en 2009, soit 9 minutes par heure. En France, en 2008, la publicité télévisée représentait 4,11 milliards d'euros, soit près de 35% du marché publicitaire (en baisse de près de 4,5% par rapport à 2007), contre 4,25 milliards d'euros pour la presse écrite, soit une baisse de 3,4% pour la même période. La publicité à la TV est axée sur des durées standards de 30 secondes. Au-delà de 30 secondes, il y a majoration et minoration en deçà. Une tarification plus souple est adoptée en direction des PME. Depuis quelques années, on a adopté, grâce au numérique, la publicité interactive, avec des jeux. Ainsi, grâce aux SMS et à la possibilité d'annoncer les gagnants au bout d'une heure, on fait durer l'acte publicitaire, en hors champ, en le gardant présent, même durant la période où il n'est pas effectivement montré à l'écran TV. Ces techniques, ainsi que les mesures de l'audimat ou du feed-back ne sont pas vraiment en usage à la télévision algérienne qui demeure la propriété exclusive de l'Etat, situation qui lui permet d'évacuer toute notion de concurrence, de profit et, donc, de performance.