Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdellah Ghlamallah, était, depuis hier, en visite de deux jours à Béjaïa où il avait notamment donné le coup d'envoi des travaux de la 4e conférence sur la dimension spirituelle dans le patrimoine national amazigh, qu'abrite la Maison de la culture. Une rencontre qui propose une promenade dans l'histoire, la culture et la religion dans le patrimoine amazigh. Plusieurs conférences ont été programmées : Seti Sandouk, de l'université de Mascara, a présenté une communication ayant pour thème “Croyances des Berbères avant l'arrivée de l'islam”. Le docteur Mohand Ouamar Bibi, universitaire de Béjaïa, a pour sa part, animé une conférence intitulée “Les Berbères et l'islam, selon Ibn Khaldoun”. Interrogé lors d'un point de presse animé en marge de ce séminaire, le ministre des Affaires religieuses a déclaré : “Nous n'avons aucune haine vis-à-vis des chrétiens. La loi algérienne garantit la liberté de culte mais elle interdit le prosélytisme sous toutes ses formes. Une interdiction qui est, du reste, en vigueur dans tous les pays du monde.” Dans l'après-midi, le ministre devait visiter le chantier devant permettre la réalisation d'une école coranique dans le village Adjiouane à Draâ El-Gaïd. Ghlamallah devait aussi s'enquérir, aujourd'hui, de l'état d'avancement du projet de réalisation d'un siège de la Direction des affaires religieuses ainsi que du chantier de rénovation de la zaouïa Sidi-Ahmed-Ouyahia à Amalou.
